Le pistard G. Mothron condamné à faire du surplace. Et les agents municipaux ?
Une réunion s’est tenue mercredi soir à Gennevilliers, siège du nouveau Territoire de la Boucle Nord de la Seine de la Métropole du Grand Paris. Il s’agissait de définir les « compétences » prises en charge dès maintenant par le nouveau Territoire et celles qui resteraient dans les mains des différentes communes. Au terme de cette réunion, comme annoncé précédemment, les services publics dirigés jusqu’au 31 décembre dernier par l’Agglomération Argenteuil Bezons reviennent finalement à Argenteuil. Les dirigeants des Boucles Nord de la Seine ont jusqu’au 31 décembre 2017 pour revenir sur cette question et réorganiser lesdites compétences en question. On verra ce qu'il en adviendra, mais en attendant, rien ne bouge.
Bref, dans cette question de Boucle, la boucle est provisoirement bouclée. G. Mothron a adhéré
à la Métropole du Grand Paris… pour l’instant sans conséquence, comme s'il n’y avait pas adhéré en somme.
Mais alors, pourquoi l’a-t-il fait ? Mauvais calcul uniquement politicien ?
Ces différentes
"compétences" de service publique demeurent donc soit au syndicat intercommunal Azur pour le
ramassage des ordures ménagères, soit au Syndicat des eaux pour l'alimentation
en eau courante, soit donc à la commune d'Argenteuil.
Cela
est une évidence pour la voirie,
pour le nettoyage, pour les espaces verts, que la Ville ne peut pas se
passer d'entretenir. Cela pose bien davantage d'interrogations pour une
compétence
comme la compétence culturelle où la nécessité est bien moins immédiate.
Quelle va
être la politique municipale à l'égard du Figuier blanc ? A l'égard de
l'Ecole
de musique ?
En
attendant, les travailleurs de ces
deux structures dont l'employeur devient la Ville d'Argenteuil au 1er
février prochain sont dans l'expectative. Leur travail aura en tout cas
été été entravé dans le "no man's land" administratif dans lequel ils se
trouvaient
depuis le 1er janvier dernier. Les interrogations sur leur avenir
administratif
immédiat viennent d'être levées. Il ne reste maintenant
qu'à rassurer les habitants et ces agents eux-mêmes, les uns et les
autres défenseurs de
la culture, sur la pérennité de l'action culturelle locale de qualité,
plus que jamais nécessaire en ces temps d'incertitude sociale.
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