samedi 12 décembre 2015

Politique et clientélisme : un pourrissement. Un exemple à Argenteuil



Pour une activité politique à des années –lumière de celle-ci

Nous ne savons pas si le tract en question a circulé ces jours derniers au-delà de la cité Joliot-Curie où il a été distribué dans les boîtes à lettres. Comme il n’est pas signé, il pourrait tout aussi bien venir du périmètre du PS ou de l’extrême-droite.
         Il reproduit des messages qui paraissent totalement authentiques délivrés par des proches du maire actuel. Il y est question d’attribution d’emploi et de logements concernant des personnes que l’on a vu s’activer avant mars 2014 pour la victoire de la municipalité d’Argenteuil actuelle, après s’être engagés quelques années plus tôt aux côtés du chef de la municipalité précédente. Il y est question de clientélisme en des termes qui ne sentent pas bon. Un clientélisme propice à toutes les manœuvres, à toutes les surenchères, à tous les retournements de veste.
         Les plus à blâmer ne sont pas les individus qui pensent que c’est comme cela que l’on avance dans la vie. Les plus coupables sont ceux qui utilisent ces méthodes pour leur misérable ascension politique.
         Le pourrissement de la société se traduit aussi sans doute pas une hausse du clientélisme parallèle à celle de l’individualisme qui ronge la société.
         Il est certes au cœur de la société bourgeoise depuis toujours. Mais, pour ce qui est des « partis ouvriers » qui, il y a bien longtemps déjà, se sont fourvoyés dans la voie du clientélisme, celui-ci, avec l’électoralisme, la « gestionnite » municipale, a largement contribué à leur dégénérescence.

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