La reprise, quelle reprise ?
Le leader mondial du transport
maritime Maersk a annoncé qu'il allait supprimer 4 000 emplois sur 23 000
salariés. Maersk va fermer certaines lignes maritimes et renonce à acheter
seize navires déjà précommandes. La Société Générale, elle, annonce qu'elle va
fermer 400 agences en France, donc des milliers de suppressions d'emplois en
perspective.
Quand les
politiciens font miroiter le retour de la croissance, les capitalistes
comprennent « croissance supplémentaire de leurs profits ». Et pour eux, cela
ne signifie pas des embauches, mais bien plus souvent des licenciements.
Les vannes ouvertes du chômage
Après avoir fermé une usine à
Joué-les-Tours en 2014 et une en Hongrie cette année, Michelin annonce qu'il en
fermera l'année prochaine deux en Italie et une en Allemagne. D'ici 2018, une
usine fermera encore, en Irlande du Nord.
Michelin
serait-il au bord de la faillite ? Pas du tout, le groupe a fait 1,2 milliard
d'euros de résultat opérationnel au premier semestre !
Pour
sauver les travailleurs du chômage, il faut imposer l'interdiction des
licenciements avec maintien du salaire. A commencer par les entreprises qui,
comme Michelin, font des bénéfices.
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