Spiderman
Dans le reportage sur Argenteuil,
le commentaire affirmait que Costkiller avait été séquestré au printemps
dernier une heure dans son bureau par les méchants agents de la Ville. On se
demande bien qui lui a soufflé une telle ineptie. Ce n’est tout de même pas
Costkiller lui-même ?
Réponse au choix :
Le souffleur confond discussion
dans l’escalier et séquestration ;
Il est « mytho » comme
disent les jeunes ;
Sa montre suisse en est une
fausse ;
Déjà tout petit, il rêvait d’être
un héros.
J-80
À près de 80 jours de la
liquidation de l’Agglomération, nous ne savons toujours rien de précis sur le
sort que les responsables de la situation nous réservent. Seulement, du flou,
du flou, et encore du flou.
Rien ne doit pourtant se faire à
notre détriment. Non seulement, mais en plus, ils devraient même nous
dédommager pour tous les tracas qu’ils nous créent.
Devenu
tout humble et impuissant
Le président de l’Agglo, à J-80,
commence à sortir de sa réserve. C’est pour nous dire : « je
souhaite », «je demande », « je propose ».
Il n’était pas député pour dire,
à propos de la loi sur le Grand Paris : « je décide » ?
Des
réponses, point barre !
Où allons-nous nous retrouver ?
Les « acquis » ? Les horaires ? Le régime des congés ?
Pas de réponse.
Ils jouent les silencieux. À nous
de leur faire retrouver la voix.
C’est
le bouquet
Le président de l’Agglo nous
réunit ce vendredi au centre horticole à midi.
Nous n’avons reçu pour l’instant
que des épines.
Qu’il ne s’attende pas à ce qu’on
lui envoie des fleurs !
Sur
l’air de Brel « À mon dernier repas » peut-être ?
Ce jour-là, il veut
« partager ensemble un repas ».
Sait-il que même avant de manger,
tout cela nous reste déjà sur l’estomac.
Quant aux aigreurs, qu’il se
méfie, elles ne sont pas loin.
L’estomac
dans les talons
La municipalité vient de passer
un accord pour que nous puissions aller manger au self de l’hôpital
d’Argenteuil.
Il faut un quart d’heure de bonne
marche pour s’y rendre.
La marche convient bien pour un
certain nombre d’entre nous. Quant à ceux à qui l’exercice pédestre ne convient
pas, une navette fera l’affaire. On sait que la municipalité sait les organiser
comme elle l’a fait samedi pour « SA » fête des vendanges.
Et c’est entendu, pour s’y
rendre, on aura tout le temps.
Et
la digestion ?
Question repas, le maire est
capable de manger correctement, nous dit-il, en un quart-d’ heure… sans doute
avec des proches, aux petits soins pour lui, dans la paix du troisième.
Seulement un quart d’heure !
On comprend qu’il ait tant d’aigreurs à notre encontre ?
Sitôt
connus des habitants, sitôt parti
Année après année, il y a un
turn-over important parmi les policiers municipaux. Cela n’aide pas à ce qu’ils
connaissent la population et à ce qu’ils soient connus d’elle.
Pour la stabilité, pour tous, un
bon salaire, de bonnes conditions de travail, une bonne ambiance !
Tout
en un, rien en tout
Lors de la réunion de vendredi,
le président de l’Agglo veut aussi remettre des médailles du travail.
Il a prévu combien de temps pour
tout cela ?
Donner son point de vue, répondre
à nos interrogations, manger, remettre des médailles.
Qu’il le sache, nos
interrogations sur notre avenir méritent tout le temps qu’il faudra.
13
ans de congés sabbatiques
À propos de la fatigue du
personnel dont il n’a que faire, le maire a des comparaisons qui tuent. Lui,
nous dit-il, il ne se plaint pas quand la reine-mère lui demande de passer
l’aspirateur ! Alors pourquoi nous plaignons-nous ?
Et quand il a sommeillé durant 13
ans à l’assemblée nationale, ce n’était pas trop dur ?
Insupportable
Alors que la rentrée n’a eu lieu
que depuis un peu plus d’un mois, dans les Écoles, nous sommes aussi fatigués
que si nous étions à la veille des vacances de noël. Horaires à rallonges,
personnel en moins, nécessité d’être épaulés par des collègues AVS dont
l’arrivée se fait attendre…
La direction nous promet qu’elle
va être à l’écoute du personnel…
Parole, parole, loin de nos
problèmes.
Mission
impossible
Au self de Paul-Langevin, il
arrive que nous soyons seulement trois pour faire fonctionner le self.
Erreur. Phrase à refaire. Nous
n’arrivons pas à faire fonctionner le self.
Mytho
La municipalité veut se
débarrasser de la loge du gardien de Mandela. Elle dit que ce sont les
syndicats et les associations qui réclament qu’elle soit transformée en de
nouveaux locaux.
Elle refait le coup de la
fermeture du self quand elle a accusé les syndicats d’avoir décidé sa
fermeture.
Pas fière de ses propres actes.
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