Un homme de petit coeur
Nous évoquions hier le manque d’empathie
pour le moins du sénateur-maire d’Ermont, H. Portelli, à l’égard des réfugiés. Un
lecteur nous a aimablement retrouvé un article du Canard enchainé le concernant
qui indique que ce défaut d’empathie de monsieur le sénateur ne date pas d’aujourd’hui.
Il avait contesté et le Canard avait confirmé. C’était en 2006 il est vrai. Mais
cela donne toutefois un éclairage sur le personnage.
Canard
enchaîné du 18 octobre 2006 :
« La scène se passe le 10 octobre dans une des cafétérias du Sénat.
Deux attachées parlementaires de couleur (l’une du PS Yannick Bodin, l’autre du questeur socialiste Gérard Miquel) sont apostrophées à leur entrée dans la salle par un sénateur UMP du Val d’Oise, l’ex-rocardien Hugues Portelli :
« Vous pouvez nettoyer parce
que c’est sale ! On ne peut pas se servir ici, c’est vraiment dégoûtant. »
Les deux jeunes femmes qui
souhaitent juste consommer un café, en restant bouche bée. Le sénateur hausse
le ton : « Vous comprenez ce que je veux dire, ou pas ? (…) Nettoyer, vous
comprenez, ou pas ? »
« C’est vrai que nous sommes noires, réplique l’une des deux attachées parlementaires, et qu’en général les femmes noires sont au Sénat pour faire le ménage. Mais là, nous venons juste nous servir un café. Nous sommes des assistantes parlementaires. »Portelli se rendant compte de sa bévue, se lance alors sur un terrain glissant:
« Vous savez, je ne suis pas raciste, mon beau-frère est antillais, mais je pensais que vous veniez là pour travailler. »
Évidemment, si son beau-frère est antillais… »
« C’est vrai que nous sommes noires, réplique l’une des deux attachées parlementaires, et qu’en général les femmes noires sont au Sénat pour faire le ménage. Mais là, nous venons juste nous servir un café. Nous sommes des assistantes parlementaires. »Portelli se rendant compte de sa bévue, se lance alors sur un terrain glissant:
« Vous savez, je ne suis pas raciste, mon beau-frère est antillais, mais je pensais que vous veniez là pour travailler. »
Évidemment, si son beau-frère est antillais… »
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