lundi 31 août 2015

Racisme, antisémitisme, mépris anti-pauvres, qui ne dit mot consent.


Le silence, un aveu de solidarité

 
Sur son blog, ces jours derniers, l’adjoint-au-maire aux affaires sociales d’Argenteuil, P. Métézeau recommandait la lecture d’un livre, le Journal 1942-1944 (éditions Tallandier), journal d’une jeune fille française juive,  que l’antisémitisme des nazis conduira à la mort en avril 1945. « Hélène Berr est arrêtée à son domicile situé dans le 7e, le 8 mars 1944, détenue au camp de Drancy, puis déportée à  Auschwitz avec son père et sa mère, le 27 mars 1944, jour de ses 23 ans. D'Auschwitz, elle est envoyée à Bergen-Belsen. Un matin, ne pouvant se lever à l'heure de l'appel, elle est battue à mort par une gardienne, quelques jours avant la libération du camp par les troupes anglaises » (Merci Wikipédia). Son journal et son parcours sont parallèles à ceux d’Anne Franck.

         C’est une bonne idée de lecture, nous la suivrons.

         Nous sommes d’autant plus étonnés que sur ce même blog il n’y ait aucune référence depuis vendredi 21 août, jour où elle a éclaté, à « l’affaire M. Rousseau ».

         Le sort d’Hélène Berr ne fut pas seulement le résultat d’une idéologie nazie démente. Elle fut aussi le résultat d’une participation bien française à la « Solution finale », celle d’une fraction de l’appareil d’Etat mais aussi d’une opinion publique bien « française », fraction qui partageait l’antisémitisme et le racisme fondamental des nazis.

         Cette opinion publique était travaillée depuis des décennies par des partis et des médias d’extrême-droite, encouragés par la permissivité de la loi. Quant à la dénomination d’ « assistés », elle ne date pas d’aujourd’hui. Elle concernait alors ce que ces gens-là appelaient les « métèques », ce terme nauséabond qui servait à désigner l’ « étranger ».

         Aujourd’hui, si théoriquement la loi interdit le racisme et l’antisémitisme, ils fleurissent grâce aux « réseaux » sociaux qui, sur ce plan, sont des réseaux de mort.

         Qui ne dit mot consent. Alors que sur ces terrains nauséabonds il ne devrait y avoir aucune solidarité, le silence des uns et des autres, et celui en l’occurrence de monsieur Métézeau, révèle l’importance des dangers en la matière pour l’avenir, et l’urgence de s’y opposer.

1 commentaires:

Metezeau a dit…

Je trouve que la mise en cause personnelle que vous faites a mon egard est indigne, et fait preuve d'un récupération politicienne particulièrement déplacée, rapprochant 2 " événements "tout de même très différents par leur conséquences ! Facebook n'est pas pour moi la meilleure façon de prendre partie ou de m'exprimer, surtout sur des sujets sensibles.
Il ne me viendrait pas a l'idée de vous rendre "solidaire" ou complice de toutes les injustices, dérapages, scandales, que vous ne dénoncez pas.
Etant le seul commentateur de votre blog, il est vrai que je m'expose sans doute exagérément, étant maintenant sommé par vous de répondre, et laissant libre court a votre imagination sur mes non-réponses...
M.le Maire s'est exprimé au nom de l'équipe municipale, et Madame Martine Rousseau a exprimé ses regrets, présenté ses excuses puis a démissionné.

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