Des messages ignominieux et le rappel du « malodore »
En 2007, la municipalité de
droite d’Argenteuil faisait parler d’elle à propos du « maladore »,
un produit « anti-SDF ». La volonté d’utiliser ce produit indiquait,
en l’occurrence, que la valeur humaine avait ses limites pour celle-ci, en tout
cas pour ses chefs, à l’encontre d’une fraction complètement abandonnée de
notre humanité.
Dans
l’affaire Martine Rousseau, huit ans plus tard, c’est de cela dont il s’agit
également, en l’occurrence de ce racisme qui rejette, qui exclut.
Martine
Rousseau est une vieille militante RPR. Elle était la suppléante de Xavier
Péricat durant sa mandature précédente au conseil général, de 2011 à 2015.
Ses
« compagnons »-censeurs d’aujourd’hui (et c’est la moindre des
choses) connaissaient bien cette dame dont le message incriminé n’était pas un
coup d’essai. Ils l’ont acceptée, mise en avant, au point, ces derniers mois,
de la nommer responsable des affaires scolaires et de la culture, un comble.
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