Mais où va-t-il faire ses achats lui qui a un joli pouvoir d'achat ?
Comme régulièrement, la question du
commerce dans le « Centre-Ville » est revenue lors du dernier conseil
municipal du 7 juillet. Une nouvelle fois G. Mothron a dénoncé l’aide apportée
par AB-Habitat à l’installation dans ce
quartier de commerces de qualité, alimentaires en particulier.
Pour
lui rendre justice, lui, il n’aide pas ce commerce-là. Il n’y a qu’à rappeler l’attitude
de la municipalité dans les péripéties de la fermeture de la boucherie Bernard.
Paroles
du maire lors de ce dernier conseil : « Le souci que l’on a dans le Centre-Ville, c’est que les commerces
implantés puissent vivre. Mais avec 60% de logements sociaux et leurs
locataires importés (sic ! ), il y a paupérisation du Centre-Ville ».
Ce
monsieur a une drôle de vision de ses administrés.
Pour
reprendre le cas de la Boucherie Bernard, s’il s’était vraiment intéressé au
sujet, il aurait su que ce commerce était rentable, qu’une fraction notable de
sa clientèle habitait ce quartier « paupérisé » selon ses dires, et
qu’une autre n’hésitait pas à « descendre » des hauteurs
périphériques de la commune pour s’achalander dans le Centre.
Pour
rompre avec une réalité qu’il s’invente, et pour faire vivre ce commerce, de l’avenue
Gabriel-Péri en particulier, monsieur Mothron peut toujours entraîner son
équipe vers des commerces utiles qui ne demandent qu’à vivre !
Lorsqu’il
vivait de ses rentes sur les hauteurs de la Ville, on comprend que les
commerces du Centre lui aient paru à des distances sidérables impraticables.
Mais maintenant qu’il est à deux pas de ces commerces, boulevard Léon Feix, nul
doute que pour contrer l’influence de ce quartier « paupérisé » selon
ses dires, on le voit aller dorénavant s’y achalander avec Madame, et donner
ainsi l’exemple d’un partisan du petit commerce de proximité si utile à tous !
Rassemblement
demain jeudi 16 juillet
A 13 heures
30
Devant l’Hôtel
de l’Agglomération,
Rue Michel
Carré
Limite d’Argenteuil
et de Bezons
Au bord
de la Seine
Non à la
liquidation de l’Office
Non aux manœuvres
de ses dirigeants
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