Des moyens pas à la hauteur
Il y a quelques années, en plein cœur
de l’été, la canicule avait fait de très nombreuses victimes, en particulier
parmi les personnes très âgées. On parle de davantage de vigilance de la
société sur la question aujourd’hui.
A
Argenteuil il y a ainsi une liste de vigilance qui permet qu’un service de la
mairie appelle quotidiennement des personnes âgées en s’informant sur leur
santé et en leur prodiguant un certain nombre de conseils sur la question.
Le
hic est que cette liste comprend moins de 200 contacts sur les milliers de
personnes âgées avec lesquelles il faudrait établir potentiellement le contact.
Quant au personnel nécessaire pour maintenir ce lien téléphonique voire pour
agir est-il en mesure, vu les effectifs, de faire plus ? On en doute.
On
a là un bel exemple de l’écart entre le besoin social d’attention et de suivi
collectif et les moyens pour y répondre.
Il fait trop chaud pour travailler
Malgré des températures
caniculaires, de nombreux salariés continuent de travailler dans des conditions
qui mettent leur santé en danger. En théorie, selon la loi, les employeurs
devraient prendre des mesures de protection. Mais le code du travail reste très
flou et s’il existe des « recommandations » à partir de 28 degrés,
rien n’oblige les patrons à agir. Et même s’il y avait des obligations, combien
de patrons s’assoiraient dessus ?
Pour préserver leur santé, les
travailleurs doivent imposer eux-mêmes les limites. Comme le répètent les
autorités : restons au frais et évitons toute agitation inutile !
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