Médias
Ce matin
21 juillet à 8h20
Sur RTL
Interview d’Arlette Laguiller
L’émission
est rediffusée à 18h37 ce soir
Attention
:
les horaires des émissions peuvent être modifiés indépendamment de notre
volonté
Toute une société malade, une situation locale qui aggrave la
maladie
Des incidents importants ont eu
lieu à Argenteuil durant le dernier week-end du 14 juillet, dégradations majeures qui se
sont ajoutées aux affrontements nombreux avec la police. C’est un élément
nouveau comparé à la tranquillité relative durant l’été qui s’était installée
depuis plusieurs années, nouveauté donc qui rappelle de bien mauvais
souvenirs : les dégâts opérés suite à des mises à feu dans plusieurs
équipements sportifs de la localité, et autres dégradations, au stade des
Marais, dans celui des Courlis, dans le centre de tennis, hypothèquent, selon
le maire d’Argenteuil, au moins pour un temps, leur utilisation.
Que
des imbéciles mettent le feu à des installations utiles à tous qui risquent de
ne pas être restaurées de sitôt est comme de bien entendu lamentable, et chacun
ne peut que le regretter.
Mais
comment en est-on arrivé à nouveau là ?
Pourquoi
ce qui ne s’était pas produit depuis des années, au moins avec cette ampleur,
se produit-il à nouveau ?
Sans
épuiser toutes les raisons sociales, essentielles, qui ne sont pas des raisons
locales, et qui sont la base d’une telle situation inacceptable, il faut aussi avoir
en tête le climat qui s’est dégradé depuis un an et demi sur la Ville,
l’abandon d’une large fraction de la jeunesse à elle-même, le recul des
services municipaux nécessaires à la population décidé par la municipalité
actuelle, les attaques dont les agents municipaux sont l’objet, les difficultés
de l’Ecole, à Argenteuil en particulier…
Si
la chaleur de ces derniers temps n’arrange rien, on ne peut dédouaner comme la
municipalité le fait suite à ces évènements sa propre responsabilité dans
l’atonie de la vie locale, en particulier pour ceux qui ne partent pas l’été en vacances, que
la société et le réseau associatif encadrent bien peu, et que l’on laisse
livrés à eux-mêmes.
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