Ni au détriment des locataires, ni à celui des personnels !
En engageant pour des raisons
bassement politiciennes la dissolution de l’Agglomération d’Argenteuil-Bezons
qu’il avait pourtant initié il y a une dizaine d’année, le maire d’Argenteuil a
également dirigé vers l’inconnu AB-Habitat, l’Office HLM qui sous différentes
dénominations, avait depuis des décennies porté l’effort de construction de
logements des municipalités PCF d’Argenteuil et de Bezons.
A
six mois de l’échéance du 1er janvier prochain, l’avenir de la
transformation d’AB-Habitat n’est toujours pas scellé. Chacun y va de sa
proposition. Il faut transformer la structure en « coopérative » de
droit privé pour ceux qui la contrôlent actuellement, et qui aimeraient bien continuer
à la contrôler dans le futur. Il y a ceux qui prônent un éclatement
d’AB-Habitat en deux conduisant à la création de deux offices adossés, chacun,
à l’une des deux Villes, Argenteuil et Bezons. Il y a ceux encore qui proposent
que la structure se maintienne en liaison avec le Conseil départemental du Val
d’Oise, mais de telle façon que le conseil d’administration échappe, si l’on
comprend, à la majorité de droite actuelle de ce Conseil départemental !
La
liquidation en marche d’AB-Habitat ne devrait tenir compte que de deux
critères : la situation des locataires et des personnels.
Pour
les locataires, le changement de statut ou de structure de leur bailleur ne
doit pas entraîner une dégradation du service, au niveau de l’entretien en
particulier et du niveau de présence des gardiens. Quant aux loyers, cette
année, l’orientation a été de ne pas les augmenter chez AB-Habitat. Cela doit
perdurer à l’avenir.
Pour
les personnels, il n’est pas question que les changements qui s’annoncent se
traduisent par une quelconque dégradation de leur situation, pour demain mais
aussi pour après-demain. Des garanties et des compensations doivent être
obtenues.
Des
politiciens ont engagé la liquidation d’AB-Habitat. Mais, ils doivent entendre
que rien ne peut se faire, ni au détriment des locataires, ni à celui des
personnels.
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