Le
conseil municipal est toujours un moment très intéressant, moins par ce qui s’y
dit, plus par ce que l’on subodore, par ce qui est en creux derrière nombre de questions
rapidement évoquées, et ce que l’on imagine. Celui d’hier au soir dont nous
allons dans les jours qui viennent aborder un certain nombre de points n’a pas
dérogé à la règle.
Un geste est prévu de solidarité avec le Népal
Avant le conseil
proprement dit, le maire a évoqué, entre autres, le séisme catastrophique du
Népal. Il a indiqué que lors du prochain conseil municipal, une subvention
serait proposée au vote.
Une action avait eu lieu entre la Ville et le Népal. Un
geste de solidarité élémentaire paraissait nécessaire. Il sera fait. Nous en
prenons acte avec satisfaction.
Diriger sa colère contre les banques et un Etat qui dépense sans
compter pour… le grand patronat
Les premiers points concernaient
les finances locales. Sur la base de la logique du maire et de son adversaire,
tout a déjà été répété à maintes reprises, et il en a été une nouvelle fois de
même hier au soir. Pour résumer : d’un côté, c’est la faute à Philippe, de
l’autre, c’est la faute à Georges.
Ce
dernier reproche à son prédécesseur l’augmentation du nombre d’agents communaux
et l’ampleur des aménagements réalisés dans la Ville. Mais au-delà du
clientélisme et du style de chacun des maires, mieux vaut que des habitants
travaillent pour le service public de tous plutôt qu’ils pointent à Pôle
emploi. Quant aux écoles et autres aménagements opérés, personne ne conteste,
sur l’essentiel, qu’ils étaient nécessaires et qu’il était urgent de les
réaliser.
Les finances
d’Argenteuil sont incontestablement dans le rouge depuis des années, et ce sont
les habitants qui paient des impôts locaux qui n’ont cessé d’augmenter ces
dernières décennies pour atteindre un niveau insupportable.
Mais ni
la municipalité, ni son opposition locale, jamais au grand jamais, n’évoquent
la responsabilité des banques qui siphonnent les finances locales, et l’Etat
qui devrait donner les moyens financiers aux communes pour faire face aux
besoins en services publics de la population.
A suivre
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