Alors qu’il y a tellement besoin de lieux de rencontre, de lieux de
sociabilité
L’essor de la Ville et de la
société a entraîné à Argenteuil comme ailleurs ces dernières décennies l’essor de
ce qui est appelé ici « mairies de quartier », là « annexes-mairie »,
ou également, comme à Argenteuil, « maisons de quartiers ».
A
Argenteuil, elles sont au nombre de six. Elles sont d’autant plus utiles que la
commune est très étendue et que les quartiers les plus excentrés du centre et
de l’Hôtel de Ville sont plus périphériques.
A
Argenteuil, ces Maisons cumulent un certain nombre de fonctions. Outre qu’elles
permettent d’y effectuer des démarches administratives, elles sont des lieux d’activités
sociales mais aussi associatives, et des lieux de rencontres. Quand les moyens
diminuent, cela se ressent.
Ainsi,
dans le quartier Joliot-Curie, pendant deux ans, avant le renvoi en juin
dernier par la nouvelle municipalité de son directeur, la Maison du quartier
avait connu un développement de son rayonnement très favorable à la vie du
quartier. Depuis, celui-ci a diminué très nettement.
Mais
aujourd’hui, ce sont toutes les Maisons de quartier de la Ville qui sont dans
le collimateur de la municipalité. Elle veut les transformer en on ne sait pas
trop quoi, mais à la baisse.
L’orientation
qu’elle vient ainsi de donner est sans ambiguïté. Elle vient de déplacer le
haut cadre municipal chargé depuis des années de cette activité. Elle a annoncé
il y a peu de temps la réduction drastique du nombre d’agents municipaux dans
ces lieux qu’elle veut limiter à cinq par Maison.
Il
y a vraiment de quoi s’inquiéter. Affaire à suivre.
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