samedi 18 avril 2015

Lutte Ouvrière à Argenteuil : le tract distribué ce matin.

Ce matin, nous irons à la rencontre de la population au carrefour "Babou", au Val-Sud devant Simply, au centre commercial de la cité Joliot-Curie, et au Val-Nord sur l'esplanade devant le centre commercial. Nous y distribuerons le tract suivant :



LUTTE OUVRIERE

Reconstruire la force politique du monde du travail

Alors que les actionnaires et le gouvernement qui les sert continuent leur offensive contre le monde du travail (plans de licenciements, « restructurations », grandes manœuvres patronales, telle celle autour de la fusion Nokia-Alcatel-Lucent, loi Macron,…), il est bon que la journée de grève et de manifestation du 9 avril dernier ait été un succès. Elle montre qu’il y a dans le pays une fraction importante de travailleurs conscients, de militants syndicaux ou pas, qui ne sont pas résignés.
         Il faut que progresse parmi eux et plus généralement parmi le monde du travail, la conscience de la nécessaire reconstruction d’un parti ouvrier révolutionnaire qui exprime ses intérêts politiques et combatte les partis au service de la bourgeoisie, du capital et de la finance, ce camp qui détient le véritable pouvoir et impose au gouvernement sa politique.
         Parmi ces derniers partis, le PS et l’UMP se relaient depuis des décennies pour servir fondamentalement la même soupe à la bourgeoisie. Un troisième, le FN, rêve de participer au jeu et d’accéder à la  mangeoire. Car il est un parti bourgeois comme les deux autres.
Le FN peut tenter de « faire peuple », il peut prétendre parler au nom des classes pauvres. Mais s’il arrivait au pouvoir, il mènerait, toujours au nom de la dette et de la compétitivité, les mêmes attaques anti-ouvrières, mais avec encore plus de dureté.
Comme « l’UMPS », le FN est un parti bourgeois respectueux des riches, de la propriété capitaliste et de l’exploitation. Il n’est pas question pour lui ni de prendre sur les profits ni de remettre en cause le pouvoir des capitalistes sur la société. Pire, il prône la suppression des droits pour certains travailleurs, au prétexte qu’ils ne sont pas français. Tenter de nous diviser  est la meilleure façon d’aider le patronat et de faire reculer la condition de tous les travailleurs.
Si les choix politiques se bornent à devoir choisir entre UMP-PS-FN, la bourgeoisie pourra dormir sur ses deux oreilles.
Il n’y a pas encore de parti du monde du travail capable de mettre en avant à nouveau les intérêts matériels et politiques de notre classe, son programme de défense, les moyens et les méthodes nécessaires à la réalisation de ce programme. Le reconstruire est une nécessité absolue.
Face aux partis de la bourgeoisie, il faudra qu’il y ait à nouveau un parti ouvrier, communiste et  révolutionnaire, fondé sur la nécessité de renverser le pouvoir de la bourgeoisie sur la société.
         C’est à cette reconstruction à laquelle doivent s’atteler les travailleurs et les militants ouvriers conscients. C’est cet objectif qui anime les militants de Lutte Ouvrière. Rejoignez-les dans cette tâche.

La Fête de Lutte Ouvrière
La Fête de Lutte Ouvrière se tiendra les 23, 24 et 25 mai prochains dans le parc boisé du Château de Bellevue à Presles. C’est une fête populaire, placée sous le signe de la fraternité, de l’internationalisme et des idées communistes.
Les cartes d’entrée, valables trois jours, sont disponibles. La carte est vendue actuellement 15 euros, et 20 euros si vous la prenez sur place
. L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.
Des bons d’achat – d’un pouvoir d’achat de cinq euros, mais vendus quatre euros avant la Fête – sont également disponibles. Vous pouvez vous procurer cartes et bons d’achat en laissant un message au 06.99.49.98.64. ou sur MDommarie@aol.com
Indiquez dans votre courrier le nombre de cartes et de bons d’achat demandés et un numéro de téléphone.

La prochaine réunion du Groupe d’Etudes Ouvrières aura lieu le jeudi 4 juin prochain à l’Espace Nelson Mandela, au 82 bd Leclerc à Argenteuil. Il portera sur l’essor du parti ouvrier en France à la fin du XIXème siècle.

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