Ce matin, nous irons à la rencontre de la population au carrefour "Babou", au Val-Sud devant Simply, au centre commercial de la cité Joliot-Curie, et au Val-Nord sur l'esplanade devant le centre commercial. Nous y distribuerons le tract suivant :
LUTTE
OUVRIERE
Reconstruire
la force politique du monde du travail
Alors que les actionnaires et le gouvernement qui les
sert continuent leur offensive contre le monde du travail (plans de
licenciements, « restructurations », grandes manœuvres patronales,
telle celle autour de la fusion Nokia-Alcatel-Lucent, loi Macron,…), il est bon
que la journée de grève et de manifestation du 9 avril dernier ait été un
succès. Elle montre qu’il y a dans le
pays une fraction importante de travailleurs conscients, de militants syndicaux
ou pas, qui ne sont pas résignés.
Il faut que progresse parmi eux et plus généralement
parmi le monde du travail, la conscience de la nécessaire reconstruction d’un
parti ouvrier révolutionnaire qui exprime ses intérêts politiques et combatte
les partis au service de la bourgeoisie, du capital et de la finance, ce camp
qui détient le véritable pouvoir et impose au gouvernement sa politique.
Parmi ces derniers partis, le PS et l’UMP se relaient
depuis des décennies pour servir fondamentalement la même soupe à la
bourgeoisie. Un troisième, le FN, rêve de participer au jeu et d’accéder à
la mangeoire. Car il est un parti
bourgeois comme les deux autres.
Le FN peut tenter de « faire peuple »,
il peut prétendre parler au nom des classes pauvres. Mais s’il arrivait au
pouvoir, il mènerait, toujours au nom de la dette et de la compétitivité, les
mêmes attaques anti-ouvrières, mais avec encore plus de dureté.
Comme « l’UMPS », le FN
est un parti bourgeois respectueux des riches, de la propriété capitaliste et
de l’exploitation. Il n’est pas question pour lui ni de prendre sur les profits
ni de remettre en cause le pouvoir des capitalistes sur la société. Pire, il prône
la suppression des droits pour certains travailleurs, au prétexte qu’ils ne
sont pas français. Tenter de nous diviser est la meilleure façon d’aider le patronat et
de faire reculer la condition de tous les travailleurs.
Si les choix politiques se bornent
à devoir choisir entre UMP-PS-FN, la bourgeoisie pourra dormir sur ses deux
oreilles.
Il n’y a
pas encore de parti du monde du travail capable de mettre en avant à nouveau les intérêts matériels et politiques de notre
classe, son programme de défense, les moyens et les méthodes nécessaires à la
réalisation de ce programme. Le reconstruire est une nécessité absolue.
Face aux partis de la bourgeoisie,
il faudra qu’il y ait à nouveau un parti ouvrier, communiste et révolutionnaire, fondé sur la nécessité de
renverser le pouvoir de la bourgeoisie sur la société.
C’est à
cette reconstruction à laquelle doivent s’atteler les travailleurs et les
militants ouvriers conscients. C’est cet objectif qui anime les militants de
Lutte Ouvrière. Rejoignez-les dans cette tâche.
La Fête de Lutte Ouvrière
La Fête de Lutte Ouvrière
se tiendra les 23, 24 et 25 mai prochains dans le parc boisé du Château de
Bellevue à Presles. C’est une fête populaire, placée sous le signe de la
fraternité, de l’internationalisme et des idées communistes.
Les
cartes d’entrée, valables trois jours, sont disponibles. La carte est vendue actuellement
15 euros, et 20 euros si vous la prenez sur place
.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 14 ans accompagnés.
Des bons
d’achat – d’un pouvoir d’achat de cinq euros, mais vendus quatre euros avant la
Fête – sont également disponibles. Vous pouvez vous procurer cartes et bons
d’achat en laissant un message au 06.99.49.98.64. ou sur MDommarie@aol.com
Indiquez
dans votre courrier le nombre de cartes et de bons d’achat demandés et un
numéro de téléphone.
La prochaine réunion du Groupe d’Etudes
Ouvrières aura lieu le jeudi 4 juin prochain à l’Espace Nelson Mandela, au 82
bd Leclerc à Argenteuil. Il portera sur l’essor du parti ouvrier en France à la
fin du XIXème siècle.
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