Cachez cette réalité scolaire que je ne veux pas voir.
La municipalité fait semblant de
ne pas comprendre ce qui se passe dans les Ecoles de la Ville. Elle s’imagine
que les débrayages de personnels, les occupations d’écoles ou les blocages de
celles-ci sont le fait d’adversaires politiques qui n’ont rien de mieux à faire
que de s’en prendre à la municipalité pour qui tout va très bien.
C’est
le sens des déclarations municipales, qu’elles soient destinées à la presse ou
aux parents d’élèves des écoles qui protestent.
Pourtant,
il faut qu’elle ouvre les yeux. S’il y a finalement peu de jours où il n’y ait
pas, dans une école de la Ville ou dans une autre, un mouvement de
protestation, c’est qu’il y a à cette situation des raisons profondes.
Il
faudrait accepter sans broncher la
disparition des classes de Très Petite Section dans les maternelles qui les
accueillent ?
Il
faudrait voir sans réagir le nombre de personnels « Atsems » diminuer
dans les écoles ?
Il
faudrait constater sans être révolté la fin de contrats de personnels dévoués
et compétents ?
Il
faudrait digérer en se taisant le remake de la « pseudo
consultation » sur la mise en place des nouveaux horaires concoctés et
actés par la municipalité de façon unilatérale ?
Etc.
Hier,
pour plusieurs de ces raisons, les écoles d’Orgemont, élémentaire et
maternelle, ainsi que l’Inspection primaire installée dans l’ancienne école
maternelle Orgemont étaient « bloquées ». Les parents d’élèves de l’école
maternelle Anne Franck viennent par ailleurs de protester contre la disparition
programmée de la classe de TPS.
Hasard ?
Mauvaise intention ?
Il
n’y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire