La municipalité fait son Hollywood (suite)
C’est au tournage d’une mauvaise
série que l’on assiste depuis un an à Argenteuil autour de la question des
finances municipales. Dans le rôle principal : le maire lui-même. Second
rôle, un dénommé Costkiller qui a brûlé la vedette à l’adjoint aux finances en
retrait depuis son dernier échec de tournage lors des dernières élections
départementales.
Le
scenario était à la portée de tout le monde : on dramatise la situation.
Argenteuil est au bord du gouffre, en un lieu-dit appelé « tutelle ».
Mais le premier rôle, sorte de Zorro
municipal, coiffé de son chapeau, arrive au galop, et par un moulinet approprié
retient la Ville prête à tomber au fond du gouffre.
La
production est une co-production-Ville d’Argenteuil et Cour des comptes. A la
décharge de cette dernière, elle ne fait qu’enregistrer les scènes du western
municipal.
On
nous a joué « Risque de mise en tutelle déjoué » n°1 à l’occasion du
budget de l’an passé. On nous joue actuellement « Risque de mise en
tutelle déjoué » n°2.
Dans
le communiqué sur le sujet publié hier, les studios « municipalités
d’Argenteuil and co » écrivent : « la Chambre régionale des
comptes vient de valider notre plan de redressement visant à rétablir
l’équilibre financier de la Ville. Nous sommes parvenus à ce résultat sans
augmenter les impôts des Argenteuillais… ».
Oui,
tout cela, à d’autres…
Bien
évidemment ce n’est que du cinéma. Le 7ème art procure parfois, même
lorsqu’il s’agit de navets, un bon moment de détente. Une fois le film terminé,
on sait que ce n’était que du cinéma, et qu’il faut vite en revenir à la
réalité et combattre une politique profondément néfaste aux personnels et à
toute la population.
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