Ecole, Education, à Argenteuil, le mensonge n'est jamais loin

« En sanctuarisant le budget de l’Enfance, nous agissons pour que les petits Argenteuillais grandissent dans les meilleurs conditions » G. Mothron, Ma lettre d'information, mars 2016

A propos du "sanctuaire" de l’école maternelle Ambroise Thomas, voilà le tract de soutien qui a été rédigé suite à la grève totale des « Atsems » de l’école de ce vendredi 20 mars :

Solidaires des « Atsems » désemparées.

Vendredi matin, tout le personnel « Atsem » des classes maternelles de l’Ecole Ambroise Thomas était en grève. Trop c’est trop pour elles !

         Quel parent, quel enseignant peut s’étonner d’une telle réaction de leur part ? Nous connaissons tous la situation de l’Ecole, nous la subissons tous, à des niveaux différents, et les enfants la subissent en premier lieu.

         Comment accepter que l’impéritie des dirigeants municipaux et de l’Education nationale conduisent une école à devoir passer de 14 à 15 classes comme cela s’est fait en septembre dernier, et à 16 classes comme cela doit se faire à la rentrée prochaine ?

         Comment accepter la dégradation des conditions de travail de tous les personnels, enseignants comme personnel « Atsems » ?

         Comment accepter le non-remplacement des uns et des autres, le « turn-over » des effectifs « Atsems » de l’école qui bouscule les équipes, des agents que l’on envoie ailleurs lorsque ça craque littéralement dans une autre école ?

         Les personnels « Atsems » n’en peuvent plus. Elles disent « assez » !

         La situation  de ces travailleurs, déjà peu brillante, s’est profondément dégradée depuis le début de cette année scolaire 2014-2015.

         Dans toutes les écoles maternelles de la localité, la situation calamiteuse des effectifs rend leur travail impossible. Ces travailleurs sont attaqués de plein fouet par le non-renouvèlement de contrat de collègues. La spirale de la maladie, de l’épuisement se met en place. Les tensions montent au sein des écoles avec les parents d’élèves, les enseignants, alors que l’union de tous serait tellement nécessaire.

         C’est tout cela que tous ensemble nous allons devoir inverser.

         Dans toutes les classes maternelles de Cormeilles-en-Parisis, tous les jours, il y a une « Atsem » par classe. Le ménage est fait par d’autres travailleurs. Les absents sont remplacés.

         Ce qui est possible à Cormeilles-en-Parisis ne le serait pas à Argenteuil ?

                       Des habitants et parents solidaires des Atsems