Exploitation sans frontière
Suite à des plaintes de la CGT,
un procès contre Bouygues et ses filiales vient de s’ouvrir à Cherbourg pour
« travail dissimulé ». Sur le chantier de la centrale nucléaire de
Flamanville, Bouygues a multiplié le recours à des sous-traitants exploitants
des travailleurs détachés de Pologne ou de Roumanie. Sans contrats de travail,
payés de la main à la main, subissant de multiples retenues sur leur maigre
salaire, ces travailleurs avaient en plus des conditions de logement indignes.
Face
à l’exploitation sans limite et sans frontière par les grands groupes du BTP
comme Bouygues et d’autre de la même engeance, opposons la solidarité et
l’union des travailleurs !
Permis d’exploiter sans entraves
Les députés débattent d’une
proposition de loi sur la responsabilité des grandes entreprises qui ont des
filiales ou utilisent des sous-traitants dans les pays étrangers. Cette loi ne
prévoie que l’instauration d’un plan dit de vigilance et de simples amendes
mais pas la moindre mesure contraignante.
C’est
encore trop pour les grands groupes occidentaux qui exploitent sans vergogne
dans des pays pauvres des travailleurs privés de tous droits, y compris des
enfants payés quelques euros par jour. Les représentants de ces donneurs
d’ordre poussent de hauts cris au nom de la compétitivité !
Pour les
actionnaires, rien ne doit arrêter leur course au profit, et surtout pas la
protection des conditions de travail, voire de vie des travailleuses et des
travailleurs.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire