Méli-mélo cantonal, pardon, « départemental ».
Les prochaines élections
départementales vont permettre l’élection d’un certain nombre de notables qui,
sous prétexte de démocratie, gèreront, entre eux, pour l’essentiel… la misère,
du RSA, des collèges, du « handicap ». Ils le feront, loin de leurs
soi-disant mandants qui, à part via le mensuel du magazine du Val d’Oise
n’auront plus de nouvelles jusqu’aux prochaines élections départementales.
On
a changé le nom de ces élections. De cantonales, elles sont devenues
départementales. Il s’agissait d’adapter les cantons à l’évolution territoriale
actuelle. On a ainsi réduit leur nombre, mais pour ne pas peiner les
apprentis-notables, on a doublé le nombre des élus par cantons !
Cette
transformation des territoires cantonaux a donné lieu à un sacré casse-tête, et
le résultat est une usine à gaz. Elle l’est particulièrement à Argenteuil dont
les trois cantons initiaux étaient ceux d’une portion de toute la commune. Mais
dorénavant, une partie de la Ville est rattachée à Bezons, une autre aux deux
communes de Sannois et de Saint-Gratien.
La
logique dans tout cela ? Vous n’y pensez pas, c’est du bricolage.
On
pourrait développer, mais nous nous arrêterons seulement à la situation du
centre d’Argenteuil qui relève de… deux cantons différents ! Une jolie
pagaille en perspective pour les électeurs et les militants qui devront s’armer
d’une carte pour coller la bonne bouille.
Les
cantons n’intéressaient pas grand monde. Cela risque de ne pas s’arranger.
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