S’attaquer aux banques, refuser de payer de tels intérêts.
A la fin du conseil, l’adjoint
aux finances a projeté sur l’écran un « joli » « fromage »
sur les dettes de la Ville. Les « emprunts toxiques » n’y représentaient
qu’un petit rayon bleu de 5%.
Sauf
que ces 5% de dettes de la Ville sont particulièrement catastrophiques pour
elle. Il s’agit de deux emprunts pour un total de 15 millions d’euros, mais
dont les intérêts étaient adossés à la parité euro-franc suisse. Avec l’envol
de ce dernier, ces deux emprunts atteignent des taux d'intérêt annuels de 22
et 26% respectivement !, soit 3,5 millions d’intérêts supplémentaires
pour cette année, et pour les années qui viennent.
3,5
millions d’euros, soit les salaires de 150 emplois !
On
comprend que M. Péricat ne se soit pas attardé sur cette situation.
Les
travailleurs, comme employés de la mairie, ou habitants de la Ville doivent se
préparer à s’attaquer au pouvoir des banques qui assurent une véritable
dictature sur la société.
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