« Roms » ? Milieux populaires ? Ce n’est pas
Neuilly, alors silence radio !
Nous avons été hier l’objet de
deux messages téléphoniques peu amènes de voisins du campement de « Roms »
du quartier du Val-notre-dame, suite à notre article sur la question du 21
décembre dernier sur ce blog.
Nous
avons pu échanger avec l’une des deux personnels, et c’est tant mieux.
J’ai
relu cet article signé et je n’ai pas à en rougir.
Peut-être
n’ai-je pas assez souligné la responsabilité des autorités qui sur ce terrain
comme sur le reste, n’en ont rien à faire des problèmes des pauvres, des
milieux ouvriers, des retrairés, de la population des quartiers populaires.
La
petite minorité « Rom » vit dans des conditions effroyables et sans
avenir véritable pour la quasi-totalité de ses enfants. Ces conditions
effroyables peuvent avoir de multiples conséquences sur la vie du voisinage
lorsque s’installe un campement. La situation des uns et la situation des
autres est le cadet des soucis, sur ce plan, comme sur bien d’autres de la vie
sociale, d’autorités qui fondamentalement ne servent pas la population dans son
ensemble mais la minorité bourgeoise dominante.
Installer
déjà dans un premier temps des espaces d’installation pour ces communautés
comme pour les « gens du voyage » ? On préfère les expulser de
campement provisoire en campement provisoire, comme cela s’est fait il n’y a
pas longtemps à Bezons alors que des enfants étaient scolarisés !
Se
donner les moyens, tant que d’autres solutions d’installation ne sont pas
trouver, pour qu’il y ait le moins de conséquences négatives, sur tous les
plans, pour les habitants des quartiers concernés, qui ont déjà leurs soucis, d’âge,
de travail, etc ? Ce n’est pas la préoccupation de ces autorités, comme
cela ne l’est déjà pas habituellement, au vu de la dégradation du service
public !
C est
sur ces deux plans, l’un concernant la fraction la plus pauvre des plus pauvre,
l’autre une fraction de nos milieux populaires, qu’il faudrait agir. D.
Mariette
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