Les vrais responsables des galères
Le million de personnes qui
empruntent le RER A, traversant la région parisienne, ont connu la galère hier
jeudi : suite à l’agression d’un des leurs, les conducteurs ont arrêté
spontanément le travail. Politiciens et médias ont immédiatement hurlé à la prise
en otage, d’autant que les lois anti-grève sur le service minimum et le préavis
obligatoire n’ont pas empêché les travailleurs du RER A d’exprimer massivement
leur colère.
La galère
sur le réseau des transports publics, c’est en permanence pour les travailleurs
qui l’utilisent ou le font fonctionner. Le déraillement d’un TGV sur la ligne
du RER, qui a également semé la pagaille pour de nombreux usagers mercredi, a
été beaucoup moins médiatisé.
Or c’est
souvent le manque de moyens humains et les économies sur la sécurité qui
aggravent les incidents, agressions ou pannes mécaniques. Mais les autorités
qui en sont responsables sont moins bavardes sur cet aspect…
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