Bradés aujourd'hui, licenciés demain ? Non merci !
Bradés aujourd'hui, licenciés demain ? Non merci !
Jeudi 22 janvier, des salariés de
l'entreprise ATOS infogérance se sont regroupés au siège de Bezons
pour s'opposer au projet de leur direction de les vendre à une
filiale d'une autre entreprise, Proservia, pour un euro symbolique.
Ils ont envahi le comité d'entreprise et ainsi pu dire à l'un de
leurs directeurs tout ce qu'ils pensaient de ce projet.
Ils voient bien
que ce transfert se traduira par des baisses de salaire, une
dégradation des conditions de la mutuelle et peut-être demain des
licenciements. Sur ce dernier point la direction dit garantir les
emplois pendant trois ans, mais après ? Bien des exemples
existent de patrons qui n'ont pas respecté leurs engagements à
maintenir les emplois. Et les engagements de la direction ne
rassurent pas. Personne n'est dupe : c'est l’appât du gain qui
dicte cette mesure. Alors comme le disait l'un des salariés, « ATOS
a largement les moyens de maintenir les emplois ". Qu''il le
fasse. Les travailleurs d'Atos ont bien raison de compter davantage
sur leur mobilisation que sur les promesses de patrons.
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