Partout, l’urgence à embaucher
La presse du Val d’Oise a rapporté
ces dernières semaines les mouvements de protestation des personnels des
urgences dans des hôpitaux du département, à Pontoise et Gonesse en
particulier. Il manque du personnel partout. Et ce qui est vrai dans le département
l’est partout ailleurs comme le confirme ci-dessous la situation de l’hôpital
Saint-Anne à Paris.
Mobilisation
pour les embauches
En une semaine de mobilisation,
les infirmiers des Urgences psychiatriques de l’hôpital Sainte-Anne, à Paris,
ont obtenu que l’embauche soit débloquée.
Leur principale
revendication était l’embauche de quatre infirmiers supplémentaires. Du 8 au 15
octobre, la trentaine de jeunes infirmiers du CPOA (centre psychiatrique
d’orientation et d’accueil) se sont intensivement mobilisés. Chaque jour, ils
se réunissaient entre eux et votaient la grève.
Ils ont
obtenu que la direction lance une offre d’emploi de trois infirmiers.
Au cours de ce mouvement, toute l’équipe des
Urgences a montré sa capacité de refus : de voir les plannings et les horaires
chamboulés, de s’exposer au danger en étant en sous-effectif, de s’épuiser pour
répondre convenablement aux besoins des patients.
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