De Cahuzac à Carrez, mondes et pratiques parallèles : durs avec
les pauvres, si tendres avec eux-mêmes
Le premier est PS, le second est
UMP, mais les deux ont été embauchés par le camp d’en face au gouvernement pour
la même fonction : président de la commission des finances de l’assemblée
nationale. Et voilà que quelque temps après le premier, le second est pris dans
les tourbillons d’une affaire de fraude fiscale.
Ce
Carrez a déclaré un « abattement » de 30% pour un bien immobilier alors qu’il n’y avait pas droit, ce qui lui a permis d’échapper à l’Impôt Sur
la Fortune dont le seuil a été relevé par son ami Sarkozy il y a quelques
années !
Le
monsieur dit qu’il est de « bonne foi », mais voyons. Pour un
spécialiste des finances publiques, on y croit. Et il peut toujours le dire aux
habitants d’Argenteuil pris, eux, dans les tourbillons d’augmentations d’impôts
dont, eux, ne connaissent pas les ficelles pour y échapper.
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