« Intégration » des enfants handicapés oui bien sûr, mais pas dans
n’importe quelles conditions !
C’est exténués que les personnels
des écoles maternelles, agents territoriaux comme enseignants ont achevé à
Argenteuil cette première moitié du trimestre.
C’est
la conséquence des nouveaux horaires qui ont désorganisé le travail de tous,
mais c’est aussi dû aux difficultés liées à l’« intégration »
d’enfants handicapés ou présentant des troubles majeurs.
Cette
intégration est une politique de l’Education nationale depuis ces dernières
années. Elle permet certes de ne pas isoler des enfants et de les intégrer au « collectif »
des autres enfants. Mais les moyens importants pour assurer cette intégration
dans des conditions satisfaisantes n’ont pas suivi et cela entraîne des
conséquences désastreuses.
Dans
une école maternelle d’Argenteuil, le nombre notable de ces enfants a entraîné
de graves difficultés de fonctionnement dans les classes et dans l’école depuis
septembre, au point que de nombreux agents et enseignants sont tombés malades
les uns après les autres, voire au même moment pour une fraction importante
d’entre eux.
A
la rentrée de novembre, l’Inspection académique doit venir faire le point dans
cette école.
L’occasion
de lui faire entendre que, sans moyens nécessaires, cette intégration est
mission impossible.
« Intégration » des enfants Roms ? Quand on leur dit plutôt
d’aller au diable.
Ce qui est particulièrement
scandaleux dans l’expulsion des Roms de leur « campement » de Bobigny
effectuée ces jours-ci, déjà profondément ignoble en soi, c’est le fait que de
nombreux enfants de ce campement étaient scolarisés. Ils vont se retrouver aux
quatre coins de l’Ile de France et déscolarisés de fait.
Et
les crapules qui décident de ce genre d’ignominie parleront du refus de s’intégrer
de ces populations, plus pauvres parmi les plus pauvres.
(Voir l’article dans le numéro de
cette semaine de notre hebdomadaire Lutte Ouvrière)
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