mercredi 15 octobre 2014

Ebola, faim dans le monde, un capitalisme dément




A l’issue d’une réunion autour de Hollande dédiée à la question du virus Ebola, la ministre de la santé s’est contentée d’annoncer… des mesures de contrôle supplémentaires sur les passagers en provenance de Guinée. Ajoutant le cynisme à la passivité, Marisol Touraine a ajouté que le Gouvernement allait « réfléchir » à l’envoi de « professionnels de santé et de structures de soins et de traitement supplémentaires ».
L’État français dépense des dizaines de millions à chacune de ses opérations de bombardement en Irak, tandis que la population africaine meurt.



Selon une étude, une personne sur huit, un enfant sur six souffre aujourd’hui de la faim dans le monde, en particulier en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud. Deux fois plus de personnes, près de 2 milliards d’individus, souffrent de « faim invisible », de carence alimentaire grave en vitamines, minéraux et oligo-éléments. Ces carences sont à la source de mortalité maternelle et infantile, d’handicaps, etc...
La faim n’est plus au XXIe siècle un problème de ressources, c’est un problème social. Celui de la répartition des richesses. Qui ose encore prétendre que le capitalisme est porteur de progrès ?

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