Gattaz donne une leçon de lutte de classe aux chefs syndicaux
Tous
les dirigeants syndicaux ont réagi aux propositions patronales. Mailly, le
leader de FO, s'est demandé « si c'était le 1er avril ». Lepaon de la CGT s'est
dit « stupéfait du culot du patronat ». Quant à Berger, de la CFDT, grand
défenseur du « dialogue social », il se sent trahi et se demande s'il peut
encore faire confiance au patronat !
La
trahison n'est pas dans ce que dit et fait le Medef. La trahison, c'est de ne
pas dire que la bourgeoisie mène la lutte de classe et qu'elle ne s'arrêtera
que si les travailleurs l'y contraignent. La trahison est du côté de ces
dirigeants des confédérations syndicales qui laissent croire aux travailleurs
qu'il y aurait quelque chose de favorable à attendre du patronat.
Pourquoi
s'étonner des propositions du Medef ? Au patronat, il lui en faut toujours
plus. Et dans une période de crise, ce « toujours plus » au patronat signifie
forcément toujours moins pour les travailleurs.
Lila VERMER
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