vendredi 22 août 2014

Hollande, côté patronat, c'est du solide, côté monde du travail, c'est du bla-bla


Un vrai porte-parole… du patronat

 
Dans son interview au journal Le Monde, Hollande a repris à son compte le discours patronal sur les « seuils sociaux » qui seraient un « obstacle à l’embauche ». Entre autres choses, il voudrait remettre en cause l’élection des délégués du personnel dans les entreprises de plus de dix employés, mais aussi l’obligation de créer des comités d’entreprise, d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), ou encore l’obligation de mettre en place un « plan de sauvegarde de l’emploi » en cas de licenciements économiques dans les entreprises d’au moins 50 salariés.

Ces droits protègent un peu les travailleurs. Mais c’est encore trop pour le patronat et son porte-parole, François Hollande.

 

Quant au pouvoir d’achat : que du blabla…

 
Hollande envisagerait la fusion de la Prime pour l’emploi et du RSA, afin, prétend-il, d’ « améliorer le pouvoir d’achat des revenus les plus modestes ». Il essaye surtout d’améliorer sa cote de popularité par des effets d’annonce… avec bien peu de chances de convaincre les salariés.

         Il lui suffirait pourtant d’user de sa place à la tête de l’État pour décider d’augmenter réellement et substantiellement les salaires et pensions et d’interdire les licenciements en maintenant l’emploi et les salaires pour remonter dans l’opinion ouvrière. Simple, non ?

Mais ce serait choisir le camp des travailleurs contre celui du patronat. Et ça, il n’en est pas question.

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