Un vrai porte-parole…
du patronat
Dans
son interview au journal Le Monde, Hollande a repris à son compte le discours
patronal sur les « seuils sociaux » qui seraient un « obstacle à l’embauche ».
Entre autres choses, il voudrait remettre en cause l’élection des délégués du
personnel dans les entreprises de plus de dix employés, mais aussi l’obligation
de créer des comités d’entreprise, d’hygiène, de sécurité et des conditions de
travail (CHSCT), ou encore l’obligation de mettre en place un « plan de
sauvegarde de l’emploi » en cas de licenciements économiques dans les
entreprises d’au moins 50 salariés.
Ces droits protègent un peu les travailleurs.
Mais c’est encore trop pour le patronat et son porte-parole, François Hollande.
Quant au pouvoir
d’achat : que du blabla…
Hollande
envisagerait la fusion de la Prime pour l’emploi et du RSA, afin, prétend-il,
d’ « améliorer le pouvoir d’achat des revenus les plus modestes ». Il essaye
surtout d’améliorer sa cote de popularité par des effets d’annonce… avec bien
peu de chances de convaincre les salariés.
Il lui suffirait pourtant
d’user de sa place à la tête de l’État pour décider d’augmenter réellement et
substantiellement les salaires et pensions et d’interdire les licenciements en
maintenant l’emploi et les salaires pour remonter dans l’opinion ouvrière.
Simple, non ?
Mais ce serait choisir le camp des travailleurs
contre celui du patronat. Et ça, il n’en est pas question.
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