Communication de notre époque : quand Google joue avec les morts et quand les patrons n'aiment pas Facebook. Deux brèves de notre hebdomadaires de cette semaine.

Gaza : Google joue avec les morts

Sur sa plate-forme de jeux, Google a vendu pendant une semaine, fin juillet, un jeu pour smartphone consistant à « bombarder Gaza » en « évitant les civils ». Le jeu proposait d'exploser de noires caricatures de « terroristes » se tenant à côté de femmes, un bébé dans les bras. Ce que ne parvient pas à faire l'armée israélienne, on pourrait le réaliser sur un écran.

Devant les réactions d'internautes indignés, Google a supprimé « Bomb Gaza » de la vente. Restent toujours les bombardements qui eux n'ont rien de virtuel.  V.L.

Censure patronale sur Facebook

La femme d'un travailleur de l'usine Steelcase de Wisches (Bas-Rhin), dont le groupe a récemment décidé la délocalisation, a créé début juillet une page Facebook d'information et de soutien aux salariés. Elle s'intitule « Steelcase : créateur de chômeurs ».

D'après les DNA (le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace), cette femme a subi des pressions de la direction de Steelcase lui demandant de « bien vouloir supprimer ces contenus offensants dans les plus brefs délais ».

Les patrons n'apprécient jamais que publicité soit faite de leurs mauvais coups.