Pour éviter une nouvelle
faillite, l’Argentine avait « négocié » un plan de rééchelonnement de
sa dette auprès de ses créanciers. Comme tous les ménages surendettés, elle
devait payer un peu moins chaque mois mais pendant une durée bien plus longue.
Certains
créanciers, des fonds dits « vautours », ont refusé tout aménagement.
Avec le soutien d’un juge fédéral américain, ils exigent d’être remboursés en
temps et en heure. L’Argentine se retrouve aujourd’hui en défaut de paiement,
peut-être en route vers la faillite avec des conséquences sociales dramatiques.
Avec ou
sans restructuration, la dette des États engraisse les banques en saignant les
peuples. La seule façon de sortir de l’impasse serait d’exproprier sans
indemnité ni rachat tous les vautours de la finance.
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