mardi 22 juillet 2014

Promesses promesses, UMP...


Bonimensonge argenteuillais

Selon France-Info, pour Georges Mothron, le fait de rejoindre Paris Métropole permettrait "de reprendre le développement économique de notre ville et d'offrir des emplois aux Argenteuillais".

         C’est vrai qu’il a promis des milliers d’emplois aux jeunes Argenteuillais durant la campagne électorale.

         C’est vrai qu’il ne doit pas savoir que ce sont les patrons et les financiers qui décident de la localisation de nouvelles entreprises.

         Au lieu de rêver au rôle de père noël au cœur de l’été, il devrait arrêter de liquider un certain nombre d’emplois à propos desquels il peut vraiment faire quelque chose : ceux des employés territoriaux dont il n’a eu de cesse depuis avril de réduire le nombre.

 

Au fait, que pense de l’UMP Monsieur propre ?

 

Article ci-dessous de fin juin de notre hebdomadaire. En 2012, lors de la campagne des élections présidentielles, l’édile local était encore député, non ?

UMP : ça sent de plus en plus mauvais

Le festival de révélations continue à l'UMP. L'affaire Bygmalion avait mis au jour un trafic de fausses factures pour alimenter la campagne électorale de Sarkozy en 2012. La publication des factures elles-mêmes montre comment les millions partaient en fumée : mise en scène hollywoodienne des meetings, luxe des loges du candidat-vedette et de ses courtisans, débauche de moyens vidéo, etc. Si on ajoute le fait que les sociétés organisatrices, toutes filiales de Bygmalion et détenues par les petits copains, prenaient une marge conséquente, on en arrive, pour l'instant, à quarante millions d'euros dépensés en quelques semaines.

On apprend maintenant que Christian Jacob, le président du groupe parlementaire UMP, a puisé trois millions d'euros dans la caisse des députés pour les prêter au parti, au bord de la faillite vu les épisodes précédents.

Lorsque Sarkozy et ses séides furent accusés de faire cracher Liliane Bettencourt au bassinet, les députés UMP crièrent au coup monté. Quand Copé fut convaincu de confondre les caisses du parti et celles de ses amis, ils clamèrent « présomption d'innocence ». Quand il s'avéra que la carambouille de la campagne électorale de Sarkozy portait sur des dizaines de millions, les députés demandèrent qu'on laisse agir la justice. Mais cette fois-ci il s'agit de leur argent, celui avec lequel ils peuvent embaucher leurs amis, parcourir leur circonscription en offrant des cadeaux, installer leurs bureaux, sortir entre collègues dans les bons restaurants, décorer leur garçonnière parisienne de parlementaire de province. Ils sont donc nettement plus choqués et même les plus obscurs, les plus fidèles croyait-on, se mettent à douter de l'honnêteté de leurs chefs...

On a beau être un député, on n'en est pas moins sensible...

                                                           Paul GALOIS

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire