Bonimensonge argenteuillais
Selon France-Info, pour Georges
Mothron, le fait de rejoindre Paris Métropole permettrait "de reprendre le
développement économique de notre ville et d'offrir des emplois aux
Argenteuillais".
C’est vrai qu’il a promis des milliers d’emplois aux jeunes
Argenteuillais durant la campagne électorale.
C’est vrai qu’il ne doit pas savoir que ce sont les patrons
et les financiers qui décident de la localisation de nouvelles entreprises.
Au lieu de rêver au rôle de père noël au cœur de l’été, il
devrait arrêter de liquider un certain nombre d’emplois à propos desquels il
peut vraiment faire quelque chose : ceux des employés territoriaux dont il
n’a eu de cesse depuis avril de réduire le nombre.
Au fait, que pense de l’UMP Monsieur propre ?
Article ci-dessous de fin juin
de notre hebdomadaire. En 2012, lors de la campagne des élections
présidentielles, l’édile local était encore député, non ?
UMP :
ça sent de plus en plus mauvais
Le festival de révélations
continue à l'UMP. L'affaire Bygmalion avait mis au jour un trafic de fausses
factures pour alimenter la campagne électorale de Sarkozy en 2012. La
publication des factures elles-mêmes montre comment les millions partaient en
fumée : mise en scène hollywoodienne des meetings, luxe des loges du
candidat-vedette et de ses courtisans, débauche de moyens vidéo, etc. Si on
ajoute le fait que les sociétés organisatrices, toutes filiales de Bygmalion et
détenues par les petits copains, prenaient une marge conséquente, on en arrive,
pour l'instant, à quarante millions d'euros dépensés en quelques semaines.
On
apprend maintenant que Christian Jacob, le président du groupe parlementaire
UMP, a puisé trois millions d'euros dans la caisse des députés pour les prêter
au parti, au bord de la faillite vu les épisodes précédents.
Lorsque
Sarkozy et ses séides furent accusés de faire cracher Liliane Bettencourt au
bassinet, les députés UMP crièrent au coup monté. Quand Copé fut convaincu de
confondre les caisses du parti et celles de ses amis, ils clamèrent
« présomption d'innocence ». Quand il s'avéra que la carambouille de
la campagne électorale de Sarkozy portait sur des dizaines de millions, les
députés demandèrent qu'on laisse agir la justice. Mais cette fois-ci il s'agit
de leur argent, celui avec lequel ils peuvent embaucher leurs amis, parcourir
leur circonscription en offrant des cadeaux, installer leurs bureaux, sortir
entre collègues dans les bons restaurants, décorer leur garçonnière parisienne
de parlementaire de province. Ils sont donc nettement plus choqués et même les
plus obscurs, les plus fidèles croyait-on, se mettent à douter de l'honnêteté
de leurs chefs...
On a
beau être un député, on n'en est pas moins sensible...
Paul GALOIS
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