lundi 21 juillet 2014

Argenteuil : Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires


Après le conseil municipal d’Argenteuil du vendredi 18 juillet, quelques éléments complémentaires

 

Un témoin :

«De nombreux absents, dont P. Métézeau… 

A première vu la tutelle sera évitée et le préfet donnera sa décision courant septembre. Le ton était très dramatique voir mortuaire…

L'Agglo :  G.Mothron propose de rester dans l'Agglo d'Argenteuil-Bezons si P. Doucet démissionne, car il a mené la ville au cataclysme avec un dette abyssale…

Ensuite il a raconté son périple de pèlerin pour trouver une autre Agglo.... sans succès.

Il propose donc de sortir de l'Agglo pour janvier 2016 et ainsi de rentrer dans le Grand Paris. En attendant il parle d'une Agglo avec les Hauts de Seine, de plus de 300 000 habitants.

Le vote a eu lieu et a validé sa proposition.

Prochain conseil municipal en septembre où il faudra voter le budget conforme au préconisation de la cours des comptes. »

 

Article du Parisien 95, in extenso :

 

« La mise sous tutelle menace Argenteuil

Avec 17M€ de déficit l'an dernier, la ville a fait l'objet d'un rapport alarmant de la chambre régionale des comptes.

Maïram Guissé | 21 juil. 2014, 07h00

Le visage grave, le ton solennel, Georges Mothron, le maire (UMP) d'Argenteuil se dit ému. « Jamais Argenteuil n'a été dans une telle situation, indique-t-il avant la lecture du rapport de la chambre régionale des comptes (CRC) -- saisie par le préfet Jean-Luc Nevache -- lors du conseil municipal de vendredi soir. « C'est un texte qui montre qu'on ne s'est pas trompés dans nos chiffres, la CRC entérine les chiffres que nous avons donnés, et donc le déficit énorme du compte administratif (CA) de 2013 », insiste le maire. Ce déficit s'élève à plus de 11 %, soit un peu plus de 17 M€. C'est pour cette raison que la chambre régionale des comptes déclare recevable la saisine du préfet du Val-d'Oise. « On nous disait déraisonnés, on nous disait que les finances étaient assainies, cela montre bien que c'est faux », réagit Xavier Péricat, premier adjoint, chargé des finances. « La situation est très grave, renchérit Georges Mothron. On ne peut plus dépenser quoi que ce soit, on ne peut plus investir. Depuis quinze jours, le Trésor public nous interdit tout mandatement. La ville est au bord de la rupture. » Dans son rapport, la CRC « observe que le redressement durable des finances communales implique nécessairement la poursuite d'une gestion visant à la stricte maîtrise des dépenses de fonctionnement, de personnel en particulier et la programmation des dépenses d'équipement dans des conditions compatibles avec la capacité d'autofinancement de la collectivité ». La CRC conclut à une « détérioration structurelle de la situation budgétaire de la commune ». Pour tenter de redresser la barre, cela passe par « des réductions des frais de fonctionnement, par la baisse des dépenses de personnel », insiste Xavier Péricat.

La ville sera-t-elle mise sous tutelle ? Il faudra attendre septembre pour le savoir lors du prochain conseil municipal. Philippe Doucet, l'ancien maire (PS), prend les paris et assure que cela n'arrivera pas. Le socialiste va même plus loin, il estime que la municipalité « est déçue, elle n'a pas grand-chose à se mettre sous la dent avec de rapport ». « La CRC veut qu'il y ait une diminution du volume d'investissement par rapport à celui qu'on faisait, il n'y a pas de surprise à ça, réagit Philippe Doucet. On est dans le prévisionnel qu'on avait, car on faisait 45 M€ d'investissement. La CRC propose sur les années suivantes moins 10 M€ ; donc, il n'y a pas de véritable blocage à l'investissement et elle propose une diminution de 1 M€ sur les ressources humaines, ça fait 30 postes. Or l'équipe en place prévoit de virer bien plus de personnes. » Lors du précédent conseil, Philippe Doucet évoquait un « CA pas sincère qui dégage en réalité un excédent de 10,9 M€ ». La municipalité ne partage évidemment pas cette analyse et regrette l'état dans lequel se trouve la commune : « Le rapport de la CRC prouve que nous avons raison. »

 

Mise sous tutelle

21 juil. 2014, 07h00

En cas de déséquilibre trop important du budget de fonctionnement d'une commune, le préfet, en collaboration avec la chambre régionale des comptes, peut décider de mettre une ville sous tutelle, c'est-à-dire d'intervenir directement sur les dépenses et les recettes. Cette procédure reste toutefois exceptionnelle.

 
Brève de la CGT-AB Habitat, à l’initiative du rassemblement de protestation devant le Conseil (voir son site)

 « Contrairement à l'article du Parisien, voir ci-après, Argenteuil dans la Métropole ce n'est pas encore fait. Pour l'instant il s'agit seulement d'une déclaration d'intention. La délibération indique qu'il faut qu'auparavant Argenteuil rejoigne un EPIC c'est-à-dire une communauté d'agglomération qui sera dans la Métropole. Il n'est pas sûr que les Villes mitoyennes (Colombes, Genevilliers, Epinay) créent une communauté d'agglomération avec Argenteuil ou qu'Epinay accueille Argenteuil dans Plaine commune d'autant que la ville veut que la Communauté d'Agglo accueillante reprenne les 80 millions de dettes. Par ailleurs il faudra l'avis du Préfet.

 La lutte continue pour dire NON à la Métropole et pour que l'intérêt des argenteuillais passe avant les chamailleries de cour d'école.

 Pour cela il sera nécessaire que les personnels et la population se mobilisent à la hauteur des enjeux. »

 

 

 

 

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