samedi 14 juin 2014

Argenteuil, on liquide les emplois par centaines. A Bezons, le personnel territorial est dans l'action



A Argenteuil, la municipalité, loin de le combattre, participe à la hausse du chômage

Bouygues Télécom vient d’annoncer la suppression de 1 516 emplois sur 9 000. A entendre ses dirigeants, c’est la concurrence des autres opérateurs qui en est responsable.
Danone, leader mondial des produits laitiers frais, annonce la fermeture dans les 12 mois à venir de 3 usines, en Italie, en Allemagne et en Hongrie, sur les 19 que le trust possède en Europe. Après avoir déjà supprimé 900 postes de cadres en 2013, ce sont 325 emplois industriels qui vont disparaître à présent.

        A Argenteuil, même si les médias en parlent encore moins, la municipalité qui est en train depuis des semaines de licencier un grand nombre de travailleurs contractuels qui vont aller s’inscrire à Pôle emploi. Il y en aurait pas moins de 120 dans le service Enfance et Education.Ce charcutage des effectifs est même l'essentiel de son activité depuis deux mois.
Les communes devraient pourtant un centre de défense de l’emploi au service du public.
         Loin d’être au cœur du combat pour l’emploi de tous, ce qu’elle pourrait être au profit du « service public », la municipalité d’Argenteuil contribue à la hausse du chômage.

Devant cette situation de non renouvellement de contrats et de licenciements, la seule voie est de se regrouper, de se réunir, quelle que soient les situations de chacun. Seul, on est faible. Unis on est plus forts. C’est cette idée là qu’il faut vite faire partager et concrétiser. Les militants de Lutte Ouvrière sont bien sûr disponibles pour en discuter.

La lutte des personnels territoriaux de Bezons

Je suis allé, au nom de Lutte Ouvrière, hier midi, marquer ma solidarité avec les nombreux agents des écoles de Bezons qui pique-niquaient devant la mairie de la commune. La veille, ils avaient déjà organisé cette action de protestation qui faisait suite au rassemblement de mercredi.
Le personnel des écoles est massivement dans l’action. Il exige, aux côtés d’autres catégories concernées par la mise en place de la réforme des « rythmes scolaires », de ne pas être les « dindons de la farce ». A l’heure qu’il est, le maire de Bezons s’obstine à vouloir mettre en place cette farce qu’il reconnaît pourtant être un piège très coûteux pour la commune.
         Les personnels doivent être reçus aujourd’hui par la municipalité. On espère qu’il en sortira la satisfaction de leurs revendications. DM

Titulaires ou pas, la grève, un droit

Dans le cadre du mouvement actuel à Bezons, des pressions ont été exercées par la direction des « ressources humaines » contre des personnels vacataires qui souhaitaient participer aux initiatives du mouvement.
         A Bezons comme ailleurs, le droit de grève est pourtant un droit fondamental. Il l’est depuis… 1864.

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