Gattaz
dans son rôle
Pierre Gattaz, le président du
Medef, s’est prononcé une nouvelle fois en faveur de la « modération
salariale ». Pour la bonne santé de l’économie, telle qu’il la conçoit, il
a conseillé à ses collègues patrons de proposer à leurs salariés des
augmentations « juste un peu au-dessus de l’inflation » et « pas
trop éloignées de 1 % ».
Lui qui
s’est octroyé une augmentation de 29 % (bonus compris) a tous les
culots : il a même ajouté, cette semaine, qu’il méritait « des
félicitations » pour son combat « depuis 20 ans pour garder des
emplois en France ».
Une
palme d’or antichômage au porte-parole des licencieurs, pourquoi pas ?
Obama a bien eu le prix Nobel de la Paix !
Valls :
une arrogance provocatrice
Le Premier ministre a répondu
dans un courrier par une fin de non-recevoir aux syndicats de fonctionnaires, sans
même prendre la peine de prendre en compte leur demande d’audience, et en
confirmant le gel des salaires jusqu’en 2017. Quel mépris, quelle
arrogance ! Mais il est tout à fait dans le personnage qu’il a choisi de
jouer.
Il
postule au statut de chef de guerre, dans l’offensive qu’il dirige contre les
classes populaires. Seule une puissante mobilisation pourra le faire céder. Des
grèves et des manifestations suffisamment fortes et déterminées pour que le
patronat s’en inquiète et en rabatte de son arrogance.
Hier,
il y avait, quoi qu’on en dise, de nombreux travailleurs de la fonction
publique en grève. Des dizaines de milliers d’entre nous se sont saisis également
de cette journée, en manifestant, pour faire entendre sur le pavé notre refus
de ce plan Valls.
Il faut
maintenant que nous discutions pour voir comment dans l’avenir proche exprimer
plus nombreux notre colère.
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