mercredi 21 mai 2014

Banques : service après-vente ministériel



Si le ministre des Finances Michel Sapin n’a pas hésité à qualifier Kerviel d’« escroc », « condamné » qui « doit purger sa peine », il a par contre trouvé des excuses à la Société Générale, chez qui il n’y aurait que des « responsabilités dans le processus ».
Kerviel n’est certes qu’un des rouages dans ce système fondé sur la spéculation, autrement dit sur une escroquerie à grande échelle et institutionnalisée. Les banques sont, d’après ce ministre, par définition vertueuses, même si elles ont massivement spéculé, et continuent à le faire, soutenues par les fonds d’États qui les ont renflouées après qu’elles aient mis l’économie mondiale à genoux en 2007 et 2008.
Chez les escrocs, il y a ceux à la petite semaine, comme Kerviel, et il y a les chefs de gang, qui commandent le pillage, et un ministre qui s’en fait l’avocat. Avec toute la servilité d’un valet.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire