Pierre Gattaz, le patron des
patrons, se dit inquiet pour l’avenir des jeunes. Aussi propose-t-il - après
Pascal Lamy, ex-directeur de l’OMC et membre du PS - pour favoriser leur
insertion sur le marché du travail, d’instaurer un salaire « temporaire et
transitoire »… inférieur au smic.
Laurence
Parisot, qui l’avait précédé à la tête du Medef, parle à ce propos de
« logique esclavagiste ». Même si ses propos relèvent sans doute de
règlements de compte au sein du Medef, on ne peut que les approuver. Une fois
n’est pas coutume.
Par le
passé, les tentatives d’introduire le « smic jeunes » avaient mis des
centaines de milliers de lycéens et d’étudiants dans la rue, contraignant
Balladur puis Villepin à remballer leurs projets. La prochaine tentative
méritera la même réponse.
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