Depuis le 31 mars, la trêve des
expulsions est terminée. L’année dernière, plus de 115 000 familles ont subi
une procédure d’expulsion. En dix ans, les expulsions ont augmenté de
40 %. C’est la conséquence de l’aggravation de la crise, qui rend
impossible pour de plus en plus de gens de payer des loyers de plus en plus
élevés alors que les revenus baissent.
Au même moment, le ministère du Logement
change de locataire. À l’écologiste Cécile Duflot, qui a choisi de ne pas
rempiler pour ménager l’avenir, succède la « radicale de gauche »
Sylvia Pinel. Mais cela ne changera rien au sort des sans-logis et de tous ceux
menacés de le devenir. Ce gouvernement, comme le précédent, n’a pas pour tâche
de faire construire les logements nécessaires à tous les mal-logés. Sa priorité
est de servir les riches du BTP et de l’immobilier.
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