D’un côté, la simili
fronde verbale d’une partie des députés PS n’aura duré que le temps de
l’exprimer. En particulier, du côté de ladite « gauche populaire »
dont les critiques ont fait pschitt. L’un de ses ténors, le député
d’Argenteuil-Bezons, Philippe Doucet, à propos du vote de confiance donnée à M
Valls a eu une belle formule quelque peu tortueuse : « Nous ne
pouvons pas nous placer dans une logique de défiance » ! Et il a voté
la « confiance », comme c’était couru, à l’unisson de ses collègues
de son courant.
De l’autre côté, le Médef a noté «avec satisfaction que le
premier ministre a mis la compétitivité des entreprises au coeur de la
stratégie économique du gouvernement. C'est d'ailleurs le sens du pacte de
responsabilité qui doit désormais être mis en oeuvre sans tarder". Ce
pacte, pardon, ce pactole au patronat qui va priver la sécurité sociale et les
collectivités locales en particulier de dizaines de milliards d’euros !
Les grincheux du PS local n’ont pas à chercher loin les
raisons de leur défaite municipale. Ils n’ont qu’à relier ces deux côtés de la
confiance qui unit les uns et les autres.
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