La brève que nous avons déjà mise sur notre blog :
La grève n’en continue pas moins de s’étendre. Les grévistes revendiquent aussi une augmentation des salaires de 30% et la reconnaissance d’un syndicat des travailleurs. Dans « l’atelier du monde », la lutte de classe se met à l’ordre du jour.
Une information d'aujourd'hui :
Voir sur le site internet de TF1
"Un militant actif et défenseur des droits des ouvriers en Chine a disparu, deux semaines après le début de l'une des plus grandes grèves organisées en Chine. Il n'a plus donné de nouvelles à ses proches depuis qu'il a annoncé à son épouse qu'il avait été convoqué par la sécurité d'Etat.
40 000 travailleurs des
usines Yue Yuen de Dongguan, en Chine, sont en grève depuis plusieurs jours.
Leur patron, un des premiers fabricants mondiaux de chaussures, sous-traitant
des grandes marques Nike, Adidas et autres, les vole sur le montant des
cotisations sociales qu’il est censé verser à l’assurance maladie ainsi qu’à un
fonds pour le logement.
Devant la mobilisation, Yue
Yuen a promis de régulariser le montant de ses cotisations, mais pas avant la
fin 2015 ! Et le patron a le soutien de la police, qui a déjà arrêté ou
molesté des dizaines de travailleurs.
La grève n’en continue pas moins de s’étendre. Les grévistes revendiquent aussi une augmentation des salaires de 30% et la reconnaissance d’un syndicat des travailleurs. Dans « l’atelier du monde », la lutte de classe se met à l’ordre du jour.
Une information d'aujourd'hui :
Voir sur le site internet de TF1
"Un militant actif et défenseur des droits des ouvriers en Chine a disparu, deux semaines après le début de l'une des plus grandes grèves organisées en Chine. Il n'a plus donné de nouvelles à ses proches depuis qu'il a annoncé à son épouse qu'il avait été convoqué par la sécurité d'Etat.
Zhang
Zhiru, un militant chinois actif dans la défense des travailleurs a
disparu depuis plus de 24 heures. Sa femme pense qu'il a été arrêté par
la sécurité d'Etat, alors que les ouvriers de Dongguan suivent une grève
massive. Mardi, aux alentours de midi, il avait joint son épouse par
téléphone pour lui annoncer qu'il avait été convoqué par des agents de
la sécurité d'Etat dans la métropole industrielle de Dongguan. Depuis
cet appel, Zhang Zhiru n'a plus donné de nouvelles.
"Quand
il est sorti le matin, il a dit qu'il allait rencontrer des agents de
la sécurité d'Etat à Dongguan", a déclaré Xiao Hongxia. "Hier après-midi
puis dans la soirée, alors qu'il était très tard et qu'il n'était pas
rentré à la maison, beaucoup d'entre nous avons essayé de l'appeler mais
sans parvenir à le joindre", a-t-elle ajouté. Contacté par téléphone,
un homme de la sécurité d'Etat à Dongguan a dit ne pas être au courant
d'une possible détention de Zhang. Lorsque Reuters a tenté de contacter
le militant mercredi, son téléphone semblait éteint.
Créateur d'une association d'aide aux ouvriers
Zhang Zhiru est un ancien ouvrier, devenu avocat à la suite d'un accident du travail. Afin d'aider les employés chinois à défendre leurs revendications, il a créé une association d'aide aux ouvriers et s'est mobilisé avec d'autres avocats. Interrogé en janvier dans ce reportage diffusé par TF1, il avait expliqué la montée des grèves en Chine par le fait que les ouvriers prenaient "conscience de leurs droits" (voir son analyse dans la vidéo ci-dessus).
Créateur d'une association d'aide aux ouvriers
Zhang Zhiru est un ancien ouvrier, devenu avocat à la suite d'un accident du travail. Afin d'aider les employés chinois à défendre leurs revendications, il a créé une association d'aide aux ouvriers et s'est mobilisé avec d'autres avocats. Interrogé en janvier dans ce reportage diffusé par TF1, il avait expliqué la montée des grèves en Chine par le fait que les ouvriers prenaient "conscience de leurs droits" (voir son analyse dans la vidéo ci-dessus).
Ces
dernières semaines, Zhang Zhiru est venu en aide aux salariés engagés
dans l'une des grèves les plus importantes jamais organisées en Chine.
Depuis le 14 avril, les 40 000 ouvriers de l'usine géante de chaussures de Yue Yuen Industrial Holdings sont en grève.
Ils se plaignent que leur employeur ne verse pas ses cotisations aux
assurances sociales et au fonds de prévoyance du logement dont ils sont
censés bénéficier."
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