lundi 10 février 2014

Dassault, un Rafale qui pique du nez à Argenteuil : une correspondance extraite dans l'hebdomadaire Lutte Ouvrière (en vente au Presse-Papier, avenue G péri, 1 euro)

Dassault - Argenteuil : Rafale : Bonjour les dégâts ! 

Un incident survenu le mardi 21 janvier à l'usine Dassault-Aviation d'Argenteuil pourrait prêter à sourire, si l'on n'avait pas frôlé la catastrophe.
     Les Rafale construits en partie à Argenteuil sont déplacés d'un stade de production au suivant en étant soulevés par un palan. C'est au cours de l'une de ces manoeuvres que le câble du palan a cédé sous la charge, l'avion s'écrasant alors en partie, mais surtout en vrac, sur le bâti tournant qui devait le recevoir. Il s'en est fallu d'un cheveu qu'un ouvrier proche du bâti ne soit écrasé. Il s'en est tiré avec des dommages superficiels et une belle peur, mais doit-on compter sur la chance pour sortir vivant de cette usine ?
     La direction prétend que les palans sont régulièrement contrôlés. Si c'est vraiment le cas, alors les contrôles sont superficiels et surtout bâclés. En tout cas, l'usage des palans est pour le moment arrêté. Mais l'on peut également juger de l'improvisation puisque, lorsqu'on demande la masse du Rafale soulevé, les réponses sont pour le moins évasives.
     Bref « le meilleur avion du monde », selon Dassault, est fabriqué avec un amateurisme qui renvoie au critère qui lui tient à coeur et au portefeuille : la réduction des coûts. On voit où cela mène.
                                                                           

                                                                       Correspondant LO

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