Deux
dirigeants de l’usine de pneus Goodyear d’Amiens ont été retenus par les
ouvriers en colère. Après les avoir relâchés, les travailleurs occupent dorénavant
l’usine
Depuis des mois, Goodyear maintient ces
travailleurs dans l’angoisse avec la fermeture annoncée de leur usine. Quand,
fin décembre, la dernière requête des syndicats a été rejetée par le tribunal
et que, dans la foulée, la direction a annoncé ne plus vouloir discuter, la
colère s’est tournée contre les directeurs présents à l’usine.
Dans cette affaire, la violence est
entièrement du côté des patrons de Goodyear, qui n’ont aucun scrupule à jeter 1
170 travailleurs à la rue en leur retirant leur seul moyen de gagner leur
vie : leur salaire. Goodyear, dont les bénéfices sont en forte hausse, a
largement les moyens de verser les indemnités de licenciement réclamées
aujourd’hui par les ouvriers.
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