La banque Dexia avait tellement spéculé qu’elle avait dû être sauvée de la faillite et renflouée par les États français et belge en 2008 à un point tel que ces deux États contrôlent plus de 90 % de son capital aujourd’hui. Il en a coûté 6,6 milliards d’euros rien que pour le budget français, pendant que la banque a supprimé des emplois par milliers.
Ce sont donc, formellement, ces deux gouvernements actionnaires majoritaires qui ont récemment décidé d’augmenter de 30 % les salaires de trois des dirigeants de Dexia.
Quand il s’agit des hauts cadres des banques, il n’est plus question d’économies.
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