mercredi 20 novembre 2013

Education nationale : notamment à Argenteuil, une rentrée hollandiste pire que les sombres rentrées sarkozystes. Mobilisation !

Pour le ministre de l’Education, la rentrée scolaire de septembre s’était bien passée. Dans son bureau de la rue de Grenelle, peut-être bien, on n’en doute pas, Dans les établissements scolaires, en revanche, certainement pas.
        Au-delà de l’embrouillamini qu’il a créé à propos des « rythmes scolaires », la situation perdure et s’aggrave même depuis qu’un dirigeant du PS a pris la place au ministère d’un homme de Sarkozy.
      La situation sur la commune en est un bel exemple. Les démagogues voudraient nous faire croire que l’enseignement est une affaire de savoir-faire, et que le nombre d’élèves pas classe est indifférent. Le rôle des démagogues est de mentir, quand les personnels peinent aujourd’hui de plus en plus dans des classes aux effectifs de plus en plus importants. Et c’est le cas de la maternelle à la Terminale. Près de trente élèves parfois en maternelle, plus de trente dans certaines classes de l’élémentaire, même situation dans certaines classes de collèges. Quant aux lycées de la commune, la situation y devient catastrophique.
      Ces lycée avaient, ont, la qualification « Zone d’Education Prioritaire ». Elle limitait les effectifs à 30 élèves par classe dans les classes des sections générales, à 24 dans les sections professionnelles. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les secondes sont à 32 au lycée Braque, les effectifs sont supérieurs à 30 aux Lycées Daubié et Léger. A Daubié, une classe atteint 35 élèves. Il n’y a qu’au lycée Jaurès où les locaux ne permettant pas l’augmentation des effectifs, les limites « ZEP » ont été maintenues.
      Les personnels des lycées comme les organisations de parents disent « stop ».
   Leurs revendications concernent tous les acteurs de l’Ecole, de la maternelle à la Terminale.
       Une réunion s’est tenue hier. La mobilisation est en marche.
       Les quartiers populaires méritent d’énormes moyens supplémentaires pour l’Education. En premier lieu, les effectifs des classes doivent être diminués, et au moins limités comme cela l’était dans le passé.
      La rentrée 2014 ne sera pas celle de 2013.

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