Pour
le ministre de l’Education, la rentrée scolaire de septembre s’était bien passée.
Dans son bureau de la rue de Grenelle, peut-être bien, on n’en doute pas, Dans
les établissements scolaires, en revanche, certainement pas.
Au-delà de l’embrouillamini qu’il a
créé à propos des « rythmes scolaires », la situation perdure et s’aggrave
même depuis qu’un dirigeant du PS a pris la place au ministère d’un homme de
Sarkozy.
La situation sur la commune en est un bel
exemple. Les démagogues voudraient nous faire croire que l’enseignement est une
affaire de savoir-faire, et que le nombre d’élèves pas classe est indifférent.
Le rôle des démagogues est de mentir, quand les personnels peinent aujourd’hui
de plus en plus dans des classes aux effectifs de plus en plus importants. Et c’est
le cas de la maternelle à la Terminale. Près
de trente élèves parfois en maternelle, plus de trente dans certaines classes
de l’élémentaire, même situation dans certaines classes de collèges. Quant aux
lycées de la commune, la situation y devient catastrophique.
Ces lycée avaient, ont, la qualification « Zone
d’Education Prioritaire ». Elle limitait les effectifs à 30 élèves par
classe dans les classes des sections générales, à 24 dans les sections professionnelles.
Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les secondes sont à 32 au lycée Braque, les
effectifs sont supérieurs à 30 aux Lycées Daubié et Léger. A Daubié, une classe
atteint 35 élèves. Il n’y a qu’au lycée Jaurès où les locaux ne permettant pas
l’augmentation des effectifs, les limites « ZEP » ont été maintenues.
Les personnels des lycées comme les
organisations de parents disent « stop ».
Leurs revendications concernent tous les
acteurs de l’Ecole, de la maternelle à la Terminale.
Une réunion s’est tenue hier. La
mobilisation est en marche.
Les quartiers populaires méritent d’énormes
moyens supplémentaires pour l’Education. En premier lieu, les effectifs des
classes doivent être diminués, et au moins limités comme cela l’était dans le
passé.
La rentrée 2014 ne sera pas celle de
2013.
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