Roms – programmes d'insertion : on coupe les
vivres
Accueillir
17 000 personnes serait largement à la portée d'un État comme la France , mais le
gouvernement préfère laisser la responsabilité de la résorption des campements
aux communes. De nombreuses villes de Seine-Saint-Denis, qui comptent
7 500 Roms sur un total de 11 700 migrants en
Ile-de-France, se sont ainsi lancées dans la création de villages d'insertion.
Ces villages, même s'ils ne font pas l'unanimité auprès des associations de
Roms, ont permis à une minorité de migrants de trouver un travail puis un
logement.
Seulement, les aides de l'État ne cessent
de diminuer. Les villes de Saint-Ouen et d'Aubervilliers ont vu ces aides
carrément supprimées. Des menaces pèsent sur les villages de Saint-Denis.
C'était sans doute une goutte d'eau, mais c'était encore trop pour le
gouvernement, que cela n'empêchera pas de prétendre que les Roms « n'ont
pas vocation l'insertion » en France.
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