Une
commission officielle est en train de réfléchir à la réhabilitation des soldats
de la guerre de 1914-18 qui ont été fusillés sur décision de cours martiales.
Certains avaient peur de sortir de leur tranchée, d’autres se sont rebellés
contre les ordres absurdes et meurtriers de la hiérarchie, et d’autres encore
se sont activement mutinés contre la continuation de la guerre. Un siècle
après, ce n’est pas trop tôt !
Par contre l’État ne s’est jamais penché
sur le cas des dirigeants de l’époque qui ont précipité tant d’ouvriers et de
paysans dans la première grande boucherie mondiale. Ni sur celui des généraux
qui, par aveuglement ou pour leur seule gloire personnelle, ont envoyé à la
mort des vagues d’assaut entières. Ils étaient pourtant coupables de crimes de
masse.
Les 60 000 tombes du cimetière de Lorette non loin de Lens : une fraction des 10 millions de victimes d'une guerre impérialiste. |
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