A
l’entrée de l’hôpital d’Argenteuil, un calicot proclame : « Des soins
de qualité et proches du patient ».
Belle formule.
Mais la réalité prend une allure moins
souriante : non remplacement, manque d’effectifs, emplois précaires. Non
seulement, cette situation entraîne un surcroît de travail, mais beaucoup de
frustrations parmi le personnel qui voudrait que les soins soient toujours de
qualité et être « proches du patient ».
Pour la direction, les années qui viennent
seront encore plus difficiles à cause d’un déficit qui ne va pas cesser de
grandir.
Alors demander encore davantage au
personnel ? Accepter que les conditions d’accueil des malades se
détériorent encore plus ?
Non et non !
Non et non !
Dans un pays riches comme le nôtre, il y a
les richesses qui permettent un hôpital de très grande qualité. A condition, de
récupérer l’argent là où il est : comme le dit un mot d’ordre : « dans
les caisses du patronat ! »
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