Commerce de
détail, ce n’est pas le Capital, ce sont des femmes et des hommes du monde du
travail
Selon Le
Parisien qui présente un article sur la question, des petits libraires de la
localité se plaignent de la concurrence faite par le « kit rentrée »
donnée par la Ville
aux écoliers du primaire.
Comme nous l’avons écrit, ce kit est une
très bonne chose pour les familles.
Cela dit, nous comprenons le ressenti de
ces petits commerçants qui se battent littéralement pour tenter de survivre.
Combien de libraires sur la ville fermés en vingt ans ? je pense à celui
de l’école Jules Ferry, à un libraire de la rue Paul Vaillant Couturier,
et à notre ami Fathi, la dernière en date, boulevard Léon Feix ?
Si ces commerces ferment, c’est qu’ils ne
peuvent plus tenir, malgré le travail et les préoccupations fournis.
Il y aurait bien des moyens qu’une
municipalité aussi importante que celle d’Argenteuil « aident » ce
commerce nécessaire : en réservant effectivement une partie de la commande
publique. Cela reviendrait plus cher ? Certes, mais ce genre de commerce n’est
pas seulement utile à vendre des journaux et des cahiers, il est un lieu de
rencontre, d’échange, et parfois même, comme il l’était avec Fathi, de
fraternité. Et cela est irremplaçable pour la collectivité. Ce qui est vrai
pour les libraires l’est également pour les autres commerces de détail.
L’année prochaine, un article du kit
pourrait ainsi être réservé aux commerçants de la ville…
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