mardi 10 septembre 2013

Commerce de détail, ce n’est pas le Capital, ce sont des femmes et des hommes du monde du travail

Commerce de détail, ce n’est pas le Capital, ce sont des femmes et des hommes du monde du travail
Selon Le Parisien qui présente un article sur la question, des petits libraires de la localité se plaignent de la concurrence faite par le « kit rentrée » donnée par la Ville aux écoliers du primaire.
      Comme nous l’avons écrit, ce kit est une très bonne chose pour les familles.
     Cela dit, nous comprenons le ressenti de ces petits commerçants qui se battent littéralement pour tenter de survivre. Combien de libraires sur la ville fermés en vingt ans ? je pense à celui de l’école Jules Ferry, à un libraire de la rue Paul Vaillant Couturier, et à notre ami Fathi, la dernière en date, boulevard Léon Feix ?
    Si ces commerces ferment, c’est qu’ils ne peuvent plus tenir, malgré le travail et les préoccupations fournis.
     Il y aurait bien des moyens qu’une municipalité aussi importante que celle d’Argenteuil « aident » ce commerce nécessaire : en réservant effectivement une partie de la commande publique. Cela reviendrait plus cher ? Certes, mais ce genre de commerce n’est pas seulement utile à vendre des journaux et des cahiers, il est un lieu de rencontre, d’échange, et parfois même, comme il l’était avec Fathi, de fraternité. Et cela est irremplaçable pour la collectivité. Ce qui est vrai pour les libraires l’est également pour les autres commerces de détail.

     L’année prochaine, un article du kit pourrait ainsi être réservé aux commerçants de la ville…

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