Communiqué de presse de la CGT
PSA
11/09/2013
Les salariés PSA en action
Avec
• les débrayages
intervenus le 10 septembre dans tous les établissements PSA,
• celui du 11
septembre qui a paralysé l’usine de Mulhouse, réunissant plusieurs centaines de
salariés.
• la grand-messe
organisée par la direction de Sochaux pour le lancement de la nouvelle 308 et la
présentation du « nouveau contrat social », au cours de laquelle le directeur a
été sifflé et hué.
Les salariés de PSA ont commencé à se faire entendre contre le recul
social, la remise en cause de leurs droits et la baisse de leur paie.
Les premiers acquis de la mobilisation des salariés
La direction renonce à la suppression de la prime de rentrée (187,20 €) et
à la baisse de 18 à 15 % de la majoration de nuit.
Les problèmes demeurent
La direction maintient le gel de salaire pour les prochaines années, qui se
traduira par la baisse du pouvoir d’achat des salariés.
Si elle annonce l’intégration dans le salaire de la prime PEG pour les
salariés qui ont plus de 20 ans d’ancienneté, elle maintient sa volonté de ne
plus la verser pour tous ceux qui y auraient droit (ou changeraient de tranche)
dans les prochaines années. La mesure d’intégration est donc principalement une
mesure anti-jeunes.
La direction veut toujours supprimer la majoration de 45 % pour le travail
du samedi. Avec le système de modulation envisagé, les salariés se
retrouveraient à faire des samedis obligatoires et non-payés, à gogo.
Contrairement à l’affichage, fait par la direction, d’un maintien de la
rémunération, cela se traduira par une perte nette sur la fiche de paie.
À ce sujet, la direction confirme sa volonté de gain de 100 millions
d'euros par an sur le dos des salariés, et veut retrouver sur la flexibilité des
horaires ce qu’elle n’a pas réussi à nous prendre à travers la suppression des
primes de rentrée et de nuit.
Par ailleurs, la direction n’a toujours pas pris en considération l’avis
unanime des salariés contre les mobilités forcées.
Des contreparties virtuelles
La direction PSA s’engage à donner le 25
septembre prochain des éléments sur les perspectives d’activité des différents
sites. Mais en précisant tout aussitôt qu’il ne peut s’agir d’engagements
fermes, car soumis aux aléas de l’évolution des marchés et du succès des
modèles.
La CGT a rappelé qu’il était hors de question de s’engager dans un
donnant-perdant où sous prétexte de compétitivité, les salariés français
devraient travailler aux conditions espagnoles, les espagnols aux conditions
slovaques et les slovaques aux conditions chinoises.
Amplifier la mobilisation
Les salariés de Mulhouse ont montré la voie.
La CGT appelle l’ensemble du personnel du groupe à maintenir et amplifier
la mobilisation.
À discuter dans chaque atelier, chaque service, dans l’unité la plus large
d’une action concertée de dé-brayage dans tous les sites PSA, avant la fin du
mois.
Le débrayage réussi d'aujourd'hui à Mulhouse : du jamais vu depuis 1989 |
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