Le
vainqueur de l’élection présidentielle malienne, imposée par François Hollande,
et à laquelle moins de la moitié des électeurs enregistrés ont participé, est
finalement Ibrahim Boubacar Keïta.
Est-ce
que cette élection mettra fin à la crise politique et militaire que connaît ce
pays depuis un an et demi ? Probablement pas. La population, qui a payé le
prix fort du coup d’État et de la guerre dans le Nord du Mali, n’a pas
grand-chose à attendre de ce « nouveau » président qui est en fait un
vieux routier de l’État malien dont il a été le premier ministre pendant 6 ans
dans les années 1990.
A
l’ombre de l’armée française et des troupes africaines qui la secondent, la
corruption de l’État et sa soumission aux intérêts de l’impérialisme français
n’est pas près de cesser.
Des élections à l'ombre de l'armée française... |
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